Quantcast
Channel: Actualité – Air Journal
Viewing all 40575 articles
Browse latest View live

Feu vert européen au mariage Air Nostrum – CityJet

$
0
0

La Commission européenne a approuvé le mariage des compagnies aériennes Air Nostrum et CityJet, au sein d’une nouvelle holding créée par le groupe américain Fortress Investment et l’espagnol Air Investment Valencia.

Annoncé il y a un an, le mariage entre les deux compagnies espagnole et irlandaise a été autorisé le 24 juillet 2019 par le gendarme européen de la concurrence. Les activités de CityJet et d’Air Nostrum « se chevauchent en ce qui concerne la fourniture de services de wet lease (location d’avion avec équipage) aux compagnies aériennes et de vols charters », souligne le communiqué de la Commission, qui a cependant conclu que l’opération envisagée « ne poserait aucun problème de concurrence, car les sociétés détiennent des parts de marché modérées, un nombre suffisant de concurrents reste sur le marché et les barrières à l’entrée sont faibles ». La transaction a été examinée dans le cadre de la procédure normale d’examen des concentrations.

Air Nostrum, basée à l’aéroport de Valence et qui emploie 1450 personnes, est particulièrement connue comme l’opérateur régional d’Iberia dans le cadre d’un contrat de franchise de longue durée, et dessert plus de 60 destinations en Europe et en Afrique avec une flotte de 48 avions (Bombardier CRJ1000, -900 et -200, ATR 72-600). La compagnie espagnole est également active dans le domaine des services de crédit-bail pour des clients à travers l’Europe. CityJet, basée à Dublin, emploie 1250 personnes dans 9 pays européens, et exploite un vaste réseau régional de services sous contrat de location avec équipage. Elle dispose d’une flotte de 38 avions dont dix Avro RJ85 et 28 nouveaux CRJ900. Les deux compagnies aériennes sont d’âge très similaire, ayant été fondées en 1993 (CityJet) et en 1994 (Air Nostrum). C’est cette combinaison d’expériences de 25 ans chacune qui donne à Air Nostrum et à CityJet « l’enthousiasme et l’énergie nécessaires pour consolider leurs réservoirs respectifs de connaissances spécialisées et de ressources qualifiées dans un groupe unique d’une profondeur considérable », déclarait l’année dernière un communiqué commun.

Au sein de la nouvelle coentreprise, Fortress Investment Group, société mère de CityJet et de Falko Regional Aircraft Ltd,  « contribuera aux activités » de la compagnie irlandaise. De même Air Investment Valencia, appartenant à Carlos Bertomeu et possédant ente autres Air Nostrum, « contribuera aux activités » de la compagnie régionale espagnole ; Air Nostrum contrôle pour sa part Hibernian Airlines Limited (Irlande), une compagnie de wet lease pour des compagnies aériennes dans le nord et le centre de l’Europe, et Aviatech & Consulting, S.L., qui fournit des services de bureau technique à Air Nostrum et dont il est prévu qu’elle « fournisse également des services juridiques, financiers, informatiques et de conseil aux autres sociétés de l’entreprise commune », précise la Commission.


Belgique : premier avion pour Air Antwerp

$
0
0

La nouvelle compagnie aérienne Air Antwerp a pris possession de son premier avion, un Fokker 50, espérant relancer en Belgique un réseau similaire à celui de la défunte VLM Airlines.

Basée à l’aéroport d’Anvers et avec KLM et CityJet pour actionnaires (à 25% et 75% respectivement), la compagnie dévoilée au printemps a pris possession le 27 juillet 2019 de son premier appareil, un F50 de 50 sièges immatriculé OO-VLS et issu de la flotte de VLM (entre autres – il a pratiquement 30 ans). En attendant son AOC (certificat d’opération aérien), Air Antwerp compte utiliser l’avion pour des vols de test, a-t-elle indiqué sur les réseaux sociaux. Ni date de lancement ni détails n’ont été donnés sur son futur réseau, mais il devrait voir le jour à l’automne avec trois routes – dont une espérée vers Londres-City. Ce réseau devrait en outre être complémentaire à ceux de ses actionnaires, et la compagnie serait utilisée pour tester de nouvelles routes.

Les avions ne sont pas les seuls avoirs de VLM qui seront repris par Air Antwerp ; son CEO Johan Maertens a travaillé pour VLM, disparue l’an dernier, et elle espère recruter certains de ses employés.

« En termes de logo, nous avons opté pour un design qui symbolise une main, dont les doigts forment en quelque sorte une aile », a déclaré le dirigeant d’Air Antwerp au site aviation24.be. Il a ajouté : « Il n’est pas encore possible de dire quand exactement nous recevrons notre AOC. Cependant, l’accomplissement des formalités nécessaires se déroule comme prévu. Notre équipe travaille avec diligence sur les préparatifs du lancement des premiers vols ».

©Air Antwerp

Premier Airbus A321neo LR pour Aer Lingus

$
0
0

La compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus a pris possession du premier des huit Airbus A321neo LR pris en leasing chez ALC. En Corée du Sud, Asiana Airlines s’apprête à accueillir son premier A321neo.

La société de leasing Air Lease Corp (ALC) a annoncé le 26 juillet 2019 la location longue durée d’un premier A321LR à Aer Lingus, basée à l’aéroport de Dublin. L’appareil immatriculé EI-LRA est équipé de moteurs CFM international LEAP-1A33. Les sept autres monocouloirs remotorisés de la compagnie nationale irlandaise seront également fournis par ALC d’ici la fin 2020. Aer Lingus a configuré ses A321LR pour accueillir 16 passagers en classe Affaires et 168 en Economie ; ils seront rejoints à partir de 2023 par six A321XLR commandés le mois dernier lors du Salon du Bourget pour Aer Lingus par le groupe IAG.

ALC « est heureuse d’annoncer la livraison du premier des huit appareils A321-200neo LR à notre client de longue date, Aer Lingus, et de présenter l’A321neo à la compagnie aérienne », a déclaré dans un communiqué son président exécutif Steven F. Udvar-Házy. Le nouvel appareil « permettra à Aer Lingus d’augmenter considérablement le nombre de vols, les fréquences et les nouvelles destinations entre l’Irlande et les États-Unis et le Canada. Nous sommes honorés de faire partie de la transition en cours de la flotte d’Aer Lingus vers l’A321neo LR afin d’améliorer le réseau de lignes en expansion de la compagnie aérienne avec les avions les plus modernes et les plus économes en carburant ».

©Airbus

Une autre compagnie aérienne attend prochainement son premier A321neo, Asiana Airlines (basée à Seoul) qui en a commandé 25 ; l’appareil a été photographié à Hambourg lors de vols d’essai.

Ryanair : les bénéfices reculent de 21% au T1

$
0
0

La compagnie aérienne low cost Ryanair affiche au premier trimestre à fin juin 2019 un recul de 21% de ses bénéfices à 243 millions d’euros, en raison d’une baisse du prix moyen des billets d’avion et d’une hausse des coûts liés au personnel et au carburant. Ce qu’un trafic en hausse et de meilleures recettes annexes n’arrivent pas à compenser.

Le communiqué du 28 juillet 2019 de la spécialiste irlandaise du vol pas cher précise que son chiffre d’affaires a progressé de 11% à 2,3 milliards d’euros. Une baisse de 6% du tarif moyen, à 36 €, a « stimulé la croissance » de 11% du trafic, qui a atteint 42 millions de passagers, mais Ryanair souligne que ses deux marchés les plus faibles étaient l’Allemagne, « où Lufthansa a été autorisée à acheter Air Berlin et vend cette capacité excédentaire à des prix inférieurs aux coûts de revient », et au Royaume-Uni où « où les préoccupations du Brexit pèsent négativement sur la confiance et les dépenses des consommateurs ». Les revenus auxiliaires, « motivés par un embarquement prioritaire et une vente de sièges préférés forts », ont augmenté de 27% pour atteindre 0,8 milliard d’euros. Le revenu par passager (RPP) était globalement stable à 55 €.

Côté coûts, Ryanair affirme être toujours avoir les coûts unitaires les plus bas de toutes les compagnies aériennes de l’UE. « Comme prévu », la facture de carburant pour le premier trimestre a augmenté de 24% (en hausse de 150 M €) en raison de la hausse des prix et de la croissance des volumes. Le coût unitaire hors carburant a augmenté de 4%, principalement en raison de la consolidation de Lauda (absente dans l’exercice précédent), le retour de « leasing chers » à Lufthansa – les avions ont été remplacés par 20 contrats de wet lease d’A320 moins onéreux – et une augmentation de 21% des frais de personnel. Ryanair précise qu’elle continue de négocier des contrats de croissance « attractifs alors que les aéroports se font concurrence pour attirer la croissance du trafic fiable de Ryanair ». Sa facture de carburant pour l’exercice financier 2020 est couverte à 90% à 709 dollars la tonne, et pour l’exercice suivant à 37% à 632 dollars la tonne.

La ponctualité est également détaillée dans le communiqué de la low cost, avec une amélioration de 7 points de pourcentage mise sur le compte d’une augmentation des pièces de rechange et du nombre d’ingénieurs, et de nouveaux contrats de maintenance « améliorés » dans les aéroports de Londres-Stansted, en Espagne et en Pologne. Cette ponctualité à « plus de 90% » est hors effets du contrôle aérien, explique Ryanair : plus de 1100 vols avaient été annulés en juin 2018 contre 20 en juin 2019 – « toutes dues à un manque de personnel ». Un problème toujours pas réglé et qui touche toutes les compagnies aériennes « surtout le weekend », regrette Ryanair qui entend bien continuer sa campagne avec A4E auprès des institutions européennes.

©Ryanair

Sans surprise, le problème des Boeing 737 MAX 8-200 est évoqué de nouveau ce matin, après l’annonce mi-juillet qu’elle n’espérait plus en recevoir avant le début de l’année prochaine. La livraison des cinq premiers monocouloirs remotorisés « a été retardée du premier trimestre à probablement janvier au plus tôt (sous réserve de l’approbation de l’AESA) », et Ryanair rappelle qu’elle planifie désormais ses horaires d’été 2020 sur la base de 30 737 MAX livrés d’ici à la fin mai 2020, au lieu des 58 prévus jusqu’à mars dernier. Ce qui réduira le taux de croissance de 7% à 3% (de 162 à environ 157 millions de clients au cours de l’exercice 2020-2021). La low cost réitère sa confiance dans le  confiants dans le fait que ces « Gamechanger » (qui ont 4% de sièges en plus mais consomme 16% de carburant en moins et réduit les émissions sonores de 40%) « transformeront nos coûts et notre business ». Mais ces économies ne seront cependant pas visibles avant l’exercice suivant.

Côté filiales de Ryanair Holdings, Malta Air est devenue en juin la 4ème compagnie aérienne du groupe ; outre une flotte passant de 6 à 10 Boeing au cours des 3 prochaines années dans l’île, elle opérera également toutes les bases en France, en Allemagne et en Italie. En Autriche, Lauda opère cet été vingt Airbus A320 « à coûts moins élevés », ce qui parallèlement à d’autres économies sur les coûts et de meilleurs revenus annexes « baissera de façon significative ses pertes » pour sa deuxième année. En Pologne, Buzz opèrera sept 737-800 sur des vols charter et 17 sur des vols réguliers cet été, et « continue à voir sa rentabilité s’améliorer ». Les opérations en Irlande et au Royaume Uni ne sont pas mentionnées.

Pour conclure, les prévisions de Ryanair pour l’exercice en cours restent stables, avec un profit dans une fourchette de 750à 900 millions d’euros, mais une recette unitaire qui devrait croître entre 2 et 3% (contre 2 à 4% précédemment) sur un trafic en hausse de 7% à 152 millions de passagers (contre 8%). Une prudence qui reste toutefois sujette au niveau du prix moyen des billets (« zéro visibilité au deuxième semestre ») et à l’absence à la fois d’incidents majeurs et de mauvaises nouvelles sur le Brexit.

©Ryanair

French bee recute des PNC à Orly

$
0
0

French bee, première compagnie aérienne française low cost long-courrier, organise une nouvelle campagne de recrutement à Paris-Orly dans le cadre de son développement.

La spécialiste du vol long-courrier pas cher annonce le 29 juillet 2019 qu’elle souhaite recruter une vingtaine de PNC (Personnels Navigants Commerciaux, hôtesses de l’air et stewards) et un CCI (Cabin Crew Instructor) pour sa base parisienne à l’aéroport d’Orly. Elle invite dès aujourd’hui les candidats à postuler sur le site dédié ;  les meilleurs candidats se verront convoqués pour un entretien les 2 et 3 septembre 2019 à Paris-Orly. Ils seront alors invités à se présenter munis d’un CV, et de la photocopie de leur passeport.

French bee précise que les candidatures sont ouvertes aux personnes ne disposant pas d’un CCA (Cabin Crew Attestation). Il leur est cependant indispensable d’être inscrit à Pôle emploi. Une formation 12 mois sera dispensée par AeroSchool pour une intégration au sein de la compagnie au printemps 2020. « Jeune compagnie au fort esprit entrepreneurial, French bee recherche des passionnés du service commercial, aimant le travail en équipe et faisant preuve d’une attitude positive ». Un bon niveau d’anglais est exigé, ainsi qu’une grande motivation et ouverture d’esprit.

Les nouvelles recrues de French bee auront l’opportunité d’évoluer au sein d’une flotte d’Airbus A350-900 de dernière génération, « offrant des conditions de travail optimales en termes de confort des équipes à bord ». Les candidats sélectionnés suivront une formation théorique pour maîtriser les standards de la compagnie, avant d’embarquer sur leurs vols réguliers pour la formation pratique.

French bee organise de manière régulière des journées de recrutement sur l’ensemble de ses zones d’opération. Les candidats sont invités à consulter régulièrement le site dédié (www.frenchbee.com/recrutement) et suivre ses réseaux sociaux pour les dernières actualités de recrutement.

Précédemment French blue, French bee est une filiale du Groupe Dubreuil. La compagnie propose, depuis le mois de juin 2017, un vol quotidien entre Paris-Orly 4 et La Réunion. Elle relie depuis le 11 mai 2018 Paris à Tahiti via San Francisco à raison de 2 à 3 vols par semaine. French bee opère une flotte composée de 3 Airbus A350, sous pavillon français.

Meilleur divertissement en vol : Air France 21eme

$
0
0

Skytrax a publié son palmarès mondial 2019 des divertissements en vol, dominé par la compagnie aérienne Emirates Airlines devant Qatar Airways et Singapore Airlines. Air France prend la 21eme place, et septième en Europe.

Ce prix Skytrax est présenté comme une « distinction de qualité convoitée » dans un aspect très compétitif de l’expérience en matière de transport aérien. Il récompense les compagnies aériennes offrant le meilleur choix et la meilleure qualité de divertissement en vol. Du choix et de l’actualité des films, des programmes télévisés, de la musique et des jeux à la disponibilité et aux fonctionnalités du Wi-Fi à bord, ce prix « reconnaît les compagnies aériennes qui souhaitent offrir une expérience fantastique à leurs passagers ». Le Top 25 de 2019 est le suivant :

1 Emirates

2 Qatar Airways

3 Singapore Airlines

4 Virgin Atlantic

5 Delta Air Lines

6 Qantas Airways

7 United Airlines

8 Lufthansa

9 Turkish Airlines

10 American Airlines

11 Etihad Airways

12 Air Canada

13 Cathay Pacific Airways

14 Thai Airways

15 British Airways

16 Aeroflot

17 KLM Royal Dutch Airlines

18 Swiss International Air Lines

19 Oman Air

20 Hainan Airlines

21 Air France

22 Japan Airlines

23 Air New Zealand

24 ANA (All Nippon Airways)

25 Austrian Airlines

Ice, le système de divertissement d’Emirates Airlines, qui vient de lancer la télévision en direct au dessus du Pôle Nord, propose plus de 4000 chaînes de films, de musique et de programmes TV les plus récents.

©Emirates

Ballet en plein ciel sur Air France : le making of (vidéo)

$
0
0

Le 6 juillet 2019, la compagnie aérienne Air France, en partenariat avec l’Opéra national de Paris, a surpris ses clients du vol AF117 reliant Shanghai à Paris. Pendant le voyage, 10 danseuses de l’Opéra national de Paris ont interprété un ballet unique dans les rangées de l’avion, pour le plus grand plaisir des clients présents à bord. Air France vous propose de découvrir aujourd’hui en film les coulisses de ce moment exceptionnel.

Les danseuses de l’Opéra national de Paris ont improvisé sur des extraits du Lac des Cygnes et des Quatre Saisons à altitude de croisière, a bord d’un Boeing 777-200ER de la compagnie nationale française. Qui se trouvait à environ 36.000 pieds au-dessus de la Russie, après avoir quitté Shanghai-Pudong en direction de l’aéroport de Paris-CDG, quand les danseuses (sans tutu mais avec la tiare) se sont levées pour interpréter quelques pas sur la musique de Tchaïkovski diffusée par le personnel de cabine – apparemment pour le plus grand bonheur des passagers.

La représentation avait en fait été préparée par Air France et l’Opéra de Paris, à l’occasion du retour de tournée de ce dernier ; le Boeing est lui passé au-dessus de Saint-Pétersbourg, ville natale du compositeur russe. Les danseuses ont ainsi interprété un ballet unique au monde, une chorégraphie signée Yvon Demol, chorégraphe et danseur du Ballet de l’Opéra, sur les musiques emblématiques des Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi et du Lac des cygnes de Tchaïkovski.

Etihad quatre fois par jour à Londres toute l’année

$
0
0

La compagnie aérienne Etihad Airways lancera à l’automne un quatrième vol quotidien entre Abou Dhabi et Londres, dont trois restant opérés en Airbus A380.

A partir du 27 octobre 2019, la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis proposera quatre vols par jour entre sa base à Abou Dhabi et l’aéroport de Londres-Heathrow, opérés en Airbus A380 pouvant accueillir 11 passagers en Première, 70 en classe Affaires et 417 en Economie, soit 498 sièges au total) et sur la dernière rotation en Boeing 787-9 Dreamliner (28+271, total 336 places). Les départs seront alors programmés à 2h35, 8h05, 10h45 et 13h40 (arrivées à 6h45, 12h05, 14h50 et 17h45) ; les vols retour quitteront la Grande Bretagne à 9h00, 14h05, 20h00 et 21h05 (arrivées à 19h55, 01h00, 7h00 et 8h05).

Etihad Airways est en concurrence directe avec British Airways sur cette route, la capitale britannique étant également desservie par Emirates Airlines, Qatar Airways, Oman Air, Gulf Air et Kuwait Airways. Elle avait posé pour la première fois son superjumbo à Heathrow en décembre 2014, et y avait déployé un deuxième A380 en mai 2015 puis un troisième en juillet 2017.

La compagnie émiratie souligne dans son communiqué que la nouvelle rotation « introduit un départ pratique en milieu de matinée d’Abou Dhabi, et un départ tardif en soirée de Londres Heathrow » ; elle fait suite à l’introduction de services saisonniers supplémentaires cet été. Selon Robin Kamark, responsable commercial du chef du groupe Etihad Aviation, « l’itinéraire phare entre Abu Dhabi et Londres est extrêmement populaire auprès des voyageurs d’affaires et de loisirs point à point, ainsi que de ceux qui transitent au-delà de notre hub. Nous avons récemment augmenté les fréquences entre les deux villes pour répondre à la demande accrue aux heures de pointe. L’ajout d’un quatrième vol tout au long de l’année fournira la capacité dont nous avons grand besoin, des horaires optimisés et des liaisons faciles vers des destinations clés du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Asie et d’Australie ».

Le nouveau service « témoigne de notre engagement sur le marché britannique, d’une importance cruciale, et garantit que nous offrons à nos clients tous les avantages d’une flotte de nouvelle génération grâce aux 42 départs hebdomadaires à destination et en provenance du Royaume-Uni », ajoute le dirigeant. Outre les désormais quatre vols quotidiens vers Londres, Etihad Airways dessert Manchester deux fois par jour en 787-9.

©Etihad Airways


Suivi des bagages : Air France et Paris Aéroport passent au RFID

$
0
0

Dès 2020, la compagnie aérienne Air France assurera à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle la traçabilité des bagages grâce à des étiquettes équipées de puces RFID.

La compagnie nationale française a annoncé le 29 juillet 2019 faire partie « des toutes premières compagnies aériennes mondiales » ayant décidé, en collaboration avec Paris Aéroport, de mettre en place l’usage de la technologie RFID (puces d’identification par radiofréquence). Pour Air France en 2020, il s’agit d’environ 8 millions de bagages par an qui seront ainsi étiquetés. Cette technologie sera progressivement déployée sur les autres escales de la compagnie aérienne, mais également sur l’ensemble des terminaux de Roissy, notamment le Terminal 1. Selon Air France et Paris Aéroport, les enjeux sont doubles :

– Répondre au besoin d’information des clients sur leurs bagages ;

– Améliorer le taux d’identification et le suivi des bagages (avec des gains en termes de performance opérationnelle) et réduire les coûts d’exploitation associés.

Au cours des prochaines années, la croissance estimée du trafic aérien devrait conduire selon le communiqué de la compagnie de l’alliance SkyTeam à un doublement du nombre de bagages transportés annuellement, qui s’établit actuellement à 4,6 milliards selon le SITA 2018 Bagage Report. Dans le cadre de sa résolution 753, l’IATA (International Air Transport Association – Association internationale du transport aérien) stipule notamment qu’un bagage « devra être tracé sur l’ensemble de son parcours (à l’enregistrement, à l’embarquement, lors des transferts et à l’arrivée) » ; elle recommande également le déploiement mondial du suivi des bagages au moyen du RFID. Les compagnies aériennes se sont ainsi engagées à réaliser la transition de leurs étiquettes de bagage vers des étiquettes munies de dispositifs RFID au cours des prochaines années.

Alain-Hervé Bernard, Directeur général adjoint Opérations et Cargo d’Air France, a déclaré : « Air France et Paris Aéroport ont un enjeu commun en termes de satisfaction de nos clients et de fluidité de nos opérations. Avec plus de 50 millions de clients transportés à bord de nos avions chaque année, la technologie RFID nous apporte une réponse innovante pour améliorer le traçage et l’identification des bagages, garantir leur transit dans des conditions optimales de sûreté et sécurité, réduire nos coûts et améliorer notre performance opérationnelle en réduisant le temps de recherche des manquants ». Marc Houalla, Directeur de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, a ajouté : « Le recours à la technologie RFID améliore le traitement des bagages de soute en réduisant leurs temps de traitement et de transfert, en optimisant les capacités et en facilitant significativement la traçabilité des bagages. Cette technologie est un passage obligatoire dans notre objectif d’être un des meilleurs aéroports au monde dans le traitement des bagages ».

©Air France

Ryanair imagine une année 2020 sans 737 MAX

$
0
0

Après avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance en 2020 en raison de l’immobilisation au sol prolongée des Boeing 737 MAX, le patron de la compagnie aérienne low cost Ryanair pense qu’il pourrait ne recevoir aucun monocouloir remotorisé l’année prochaine si le constructeur ne se reprend pas.

Lors d’une téléconférence avec les analystes après la présentation des résultats du troisième trimestre, marqués par un recul de 21% des bénéfices, Michael O’Leary n’a pas caché son inquiétude sur le retour dans les airs des 737 MAX. « Je crains que la date de remise en service continuera de s’éloigner », a déclaré le CEO de Ryanair Holdings (qui chapeaute la spécialiste irlandaise du vol pas cher, Ryanair UK, Lauda en Autriche et Buzz en Pologne), rappelant qu’à l’origine la low cost attendait 58 737 MAX d’ici l’été 2020. Une prévision revue désormais à 30 au maximum ; mais cela « pourrait être 20, ce qui réduirait encore plus notre croissance, voire 10, ou même zéro si Boeing ne se ressaisit pas très vite », a ajouté dans un langage nettement plus fleuri le dirigeant. Selon qui une fois le MAX 8 re-certifé par la FAA, il faudra un ou deux mois supplémentaires pour autoriser la version choisie par la low cost

Ryanair a commandé 135 Boeing 737 MAX 8-200, version densifiée du MAX 8 qui accueillera 197 passagers (contre 189 dans ses 737-800 actuels). La première livraison était prévue en avril, mais les livraisons sont interrompues et tous les MAX mis en service sont cloués au sol depuis mars et le deuxième crash en cinq mois d’un MAX 8 (346 victimes au total chez Lion Air et Ethiopian Airlines).

Boeing n’a pas commenté les déclarations de Ryanair ; il espère que le feu vert des régulateurs à la remise en service de 737 MAX aux États-Unis et dans d’autres juridictions « commencera au début du quatrième trimestre 2019 », mais le PDG Dennis Muilenburg affirmait la semaine dernière qu’une remise en service était possible dès octobre. Parmi les autres compagnies aériennes ayant commandé ou déjà mis en service des monocouloirs remotorisés, seule la low cost américaine Southwest Airlines a officiellement reporté à début janvier le retour dans les airs de ses MAX. Le groupe TUI prépare ses plans de vols pour début 2020, et envisage déjà de ne pas pouvoir lancer ses nouvelles liaisons entre l’Allemagne et Dubaï ou le Cap Vert. La FAA continue de son côté à dire qu’elle n’a pas de calendrier.

©Ryanair

Pas d’A380 Thai Airways a Paris l’hiver prochain

$
0
0

La compagnie aérienne Thai Airways ne déploiera pas d’Airbus A380 entre Bangkok et Paris durant la prochaine saison hivernale, remplaçant la rotation quotidienne par dix vols par semaine dont certains effectués en A350.

A partir du 27 octobre 2019 selon Airlineroute, la compagnie nationale de Thaïlande reliera sa base de Bangkok-Suvarnabhumi à l’aéroport de Paris-CDG à raison de dix vols par semaine. Le vol quotidien TG930/TG931 sera opéré en Boeing 777-309ER pouvant accueillir 42 passagers en classe Affaires et 306 en Economie ; les départs sont programmés à 0h05 (arrivée à 6h05), avec retour de France à 12h30 (arrivée le lendemain à 6h00). Les lundi, jeudi et samedi, un A350-900 (32+289) décollera de Bangkok à 12h15 (arrivée à 19h00) et repartira de Paris à 21h30 (arrivée le lendemain à 15h00). Thai Airways est en concurrence avec Air France sur cette route.

Comme annoncé depuis janvier, le superjumbo de la compagnie de Star Alliance ne sera plus utilisé vers Roissy dès le début du mois d’octobre. Pour en bénéficier au départ de Bangkok, il faudra passer par Francfort et poursuivre sa route en partage de codes sur Lufthansa.

Outre Paris et Francfort (où il sera de retour demain), les A380 de Thai Airways sont déployés cet été vers Londres, Tokyo-Narita et Osaka. Elle opère les six exemplaires commandés, ainsi que sur le long-courrier douze A350-900, quinze A330-300, 32 Boeing 777, sept 747 et huit 787 Dreamliner. Son carnet de commandes est désormais vide de tout nouvel appareil (la low cost Nok Air dont elle est actionnaire attend en principe six 737 MAX 8).

©LHR Airport

Retards de vols : vive les petits aéroports

$
0
0

AirHelp a analysé les retards et annulations de vols dans les neuf plus grands aéroports français au cours du premier semestre 2019 : selon son classement Paris-CDG et Marseille sont les pires, et Beauvais le meilleur

Selon l’étude publiée par AirHelp le 29 juillet 2019, chaque jour « plus de 300 vols n’ont pas décollé comme prévu » en France au premier semestre. Avec des disparités sans surprise : deux des trois plus grands aéroports de France (Paris-CDG et Nice-Côte d’Azur) se placent respectivement à la première et troisième place du palmarès des plus grandes perturbations. A Roissy un vol sur 4 a été perturbé courant les six premiers mois de 2019, pendant qu’à Marseille-Provence (2e place) et Nice c’était le cas pour un vol sur 5. Le deuxième aéroport français, Paris-Orly, occupe quant à lui la 4e place avec un taux de 18% de vols perturbés.

En même temps, les aéroports plus petits affichent de meilleures ponctualités. A l’aéroport de Beauvais-Tillé seulement 13% de vols n’ont pas décollé à l’heure pendant le premier semestre, pendant que les aéroports de Bordeaux-Mérignac, Toulouse-Blagnac et Lyon-Saint Exupéry ont affiché tous un score de deux points de pourcentage moins bon (15%). L’aéroport de Nantes-Atlantique occupe quant à lui la 5e place, avec 17% de vols perturbés.

  Nombre de vols Vols perturbés (retard de plus de 15 minutes) Vols annulés Vols perturbés et annulés en %
Paris CDG 108 400 25 600 730 24
Marseille 13 000 2 400 300 21
Nice 25 600 4 900 220 20
Paris-Orly 42 500 7 300 520 18
Nantes 11 800 1 900 120 17
Lyon 26 400 3 600 360 15
Toulouse 19 300 2 600 260 15
Bordeaux 14 400 2 000 150 15
Paris-Beauvais 5 700 700 35 13

« La ponctualité des aéroports français diffère énormément d’un aéroport à l’autre. Si à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle les passagers ont une chance sur quatre de décoller en retard, ce risque diminue à 13% à Beauvais et 15% à Bordeaux, Toulouse et Lyon. Bien sûr, cela peut être dû au fait que ces aéroports sont plus petits et donc plus faciles à coordonner. Dans l’ensemble, les aéroports sont rarement responsables des retards et des annulations de vols. Selon notre expérience, les raisons les plus courantes sont les problèmes d’exploitation des compagnies aériennes, les intempéries, les grèves et des problèmes techniques », souligne explique Chrystel Erotokritou, juriste d’AirHelp dans son communiqué.

Des retards de plus de trois heures et des annulations de vols peuvent donner droit à une indemnisation financière aux passagers concernés. Or, selon une étude de Yougov pour AirHelp, moins de deux Français sur dix connaissent leurs droits de passagers et sont donc très peu à réclamer l’indemnité qui leur est due. AirHelp « aide les passagers à faire respecter leurs droits et, le cas échéant, à saisir la justice en leur nom », rappelle la juriste.

Se présentant comme le plus grand acteur mondial spécialisé dans les droits des passagers aériens, AirHelp aide les voyageurs à obtenir une indemnisation suite à un vol retardé, annulé ou lors de refus d’embarquement. L’entreprise entreprend également des actions de nature juridique et politique pour renforcer les droits des passagers partout dans le monde. La société qui a déjà « aidé plus de 13 millions de personnes » est présente dans 35 pays et emploie plus de 700 personnes dans le monde.

©Air Journal

Singapour : Scoot prend 16 Airbus A321neo

$
0
0

La compagnie aérienne low cost Scoot disposera à partir de l’année prochaine de seize Airbus A321neo, six étant des conversions de commandes existantes pour des A320neo et les dix autres étant pris en leasing.

La filiale du groupe Singapore Airlines a annoncé le 30 juillet 2016 que le premier des seize A321neo attendus, baptisé « Wings fo change », rejoindra sa flotte au quatrième trimestre 2020. Il sera configuré pour accueillir 236 passagers (contre 186 dans les A320neo – deux mis en service, 32 autres attendus), et équipé de moteurs Pratt&Whitney PW1100G. Les nouveaux appareils seront utilisés « sur les liaisons jusqu’à six heures de vol (marché moyen-courrier) » au départ de sa base à l’aéroport de Singapour-Changi, et permettront selon le communiqué de Scoot de « respecter son plan de croissance à deux chiffres d’ici la fin de l’exercice 2020/2021 ».

Pour le CEO de la low cost Lee Lik Hsin, l’A321neo « offrira des possibilités de croissance à nos plans de réseau pour 2020 et au-delà, et il est particulièrement pertinent que nous ayons nommé le premier aéronef «Wings of Change». Les clients seront accueillis dans nos nouveaux intérieurs de cabine, avec des produits de siège qu’ils connaissent déjà. Nous espérons que le processus d’introduction de cette nouvelle flotte dans la famille Scoot sera aussi excitante pour nos clients que pour nous ».

Scoot estime qu’avec ses sharklets améliorés, l’A321neo apportera une économie de carburant par siège de 12% par rapport à l’A320neo, et de 20% par rapport à ses A320 classiques de 180 sièges. Elle met aussi en avant une empreinte environnementale réduite, de 50% pour les nuisances sonores et de 5000 tonnes d’émissions de CO2 par an et par avion. Sans oublier la commonalité de la gamme Airbus, « y compris pour les pièces détachées, les outils, la maintenance, les pilotes et le personnel de cabine ».

Scoot avait mis en service en octobre dernier le premier des 50 A320neo commandés (39 fermes, 11 options) par Tigerair en 2014 ; elle en attend désormais 32 supplémentaires, qui s’ajouteront à ses 26 A320 et un A319. SIA a annulé le transfert prévu de quatorze Boeing 737-800 de SilkAir vers la low cost, la filiale régionale n’ayant pu mettre en service que cinq des 36 737 MAX 8 attendus. Rappelons que sur le long-courrier, Scoot opère dix des treize 787-8 Dreamliner attendus, et les dix 787-9 commandés.

Le meilleur client au monde de l’A321neo se trouve en Malaisie voisine, où la low cost AirAsia en attend 353 exemplaires.

©Airbus

Crash au Pakistan : 18 morts dont 13 au sol

$
0
0

Un avion de l’Armée de l’air pakistanaise s’est écrasé sur un faubourg de Rawalpindi, tuant les cinq membres d’équipage à bord et 13 civils au sol, et faisant au moins 20 blessés dont beaucoup dans un état critique.

L’accident le 30 juillet 2019 d’un avion militaire d’entrainement a eu lieu dans les premières heures de la journée, lors d’un « vol de routine » selon l’Armée de l’air. L’appareil (un Beechcraft King Air 350i selon ASN) s’est écrasé en pleine nuit dans la zone résidentielle de Mora Kalu : il aurait heurté un bâtiment, causant son effondrement et déclenchant plusieurs incendies selon un porte-parole de l’armée. De nombreuses ambulances sont rapidement intervenues ainsi que du personnel militaire, l’état-major étant basé à Rawalpindi près de la capitale Islamabad.

Aucune raison de l’accident n’a été avancée par les autorités, le président pakistanais Arif Alvi et le Premier ministre Imran Kahn présentant leurs condoléances aux familles des victimes.

 Le dernier accident grave au Pakistan remonte à décembre 2016, quand un ATR 42-500 de la compagnie aérienne Pakistan International Airlines (PIA) s’est écrasé sur le flanc d’une montagne non loin d’Havelian, à 34 kilomètres d’Islamabad ; les 42 passagers et six membres d’équipages du vol PK661 avaient péri dans l’accident. En avril 2012, un Boeing 737-200 de Bhoja Air s’est écrasé peu avant son atterrissage à Islamabad (127 morts), le crash le plus meurtrier au Pakistan depuis le début du siècle restant celui de l’Airbus A321 d’Airblue en 2010 avec 152 victimes près de la capitale.

Un lance-missile en soute à l’aéroport de Baltimore

$
0
0

Les agents de la TSA ont eu la surprise de découvrir lors d’un contrôle de routine un tube de lance missile – complètement inoffensif. Le soldat qui voulait garder un souvenir de son déploiement a pu continuer son chemin, mais l’objet en question a été confisqué.

L’aéroport de Baltimore-Thurgood Marshall a été le 29 juillet 2019 l’objet d’une découverte surprenante, lors d’un contrôle de routine dans les bagages enregistrés. Un sac contenait un tube de lance-missile non détaillé, le tube en lui-même étant « inerte » selon les déclarations de la TSA sur NBC.

Le voyageur a été retrouvé et interrogé par la police : un soldat qui revenait d’un déploiement au Koweït, et souhaitait en conserver « un souvenir ». Il aurait pu choisir un porte-clé, a réagi l’agence fédérale en charge de la sûreté des aéroports américains.

Originaire de Jacksonville, l’homme dont l’identité n’a pas été révélée a pu continuer son voyage. Le site du constructeur du lance-missile, Raytheon, précise que l’arme en question (un Griffin) cause « peu de dommages collatéraux ».

©TSA


Photos souvenir pour les enfants voyageant sur Air Caraïbes

$
0
0

Air Caraïbes, compagnie aérienne antillaise spécialiste des Caraïbes, s’associe à Fujifilm pour offrir aux familles avec leurs enfants une photo souvenir de leur voyage à bord, sur la plupart des vols transatlantiques au départ de Paris à destination des Caraïbes et de la Guyane pendant tout le mois d’août.

« Immortaliser des moments inoubliables en famille en un flash à 35 000 pieds d’altitude » ? Air Caraïbes, la compagnie « haute en couleurs », et Fujifilm le spécialiste de la photo instantanée couleur, relèvent le défi. Pour cette période estivale, 23 personnels complémentaires de bord (PCB) ont été recrutés par Air Caraïbes pour prendre soin des familles voyageant avec leurs enfants. A bord, ce sont eux qui seront en charge de capturer les sourires des familles grâce aux Instax Fujifilm mis à leur disposition.

Petit cadeau supplémentaire pour tous les volontaires : un tirage de 30 photos instantanées (en 6×9 offert sur MyFujifilm.fr hors frais de port et de traitement) sera également offert aux familles souhaitant se faire tirer le portrait en vol.

Daphné Tournadre, Directeur PNC d’Air Caraïbes, déclare dans un communiqué : « durant la période estivale, nous transportons en moyenne 50 à 60 enfants et bébés sur chaque vol. Même si les distractions ne manquent pas à bord – entre les trousses d’accueil développées spécifiquement pour nos jeunes voyageurs, les jeux proposés sur notre écran tactile et toute une rubrique « kid » qui leur est réservée dans la programmation vidéo – ce partenariat avec Fujifilm est aussi l’occasion de faire un petit clin d’œil aux parents et aux enfants en leur permettant de faire une pause souriante, tous ensemble, et de conserver un premier souvenir papier de ce voyage avec Air Caraïbes… la première photo de l’album des vacances ».

Compagnie aérienne française régulière et spécialiste des Caraïbes, Air Caraïbes emploie 1105 collaborateurs et a transporté 1.614.373 passagers en 2018. Elle opère des vols depuis Paris Orly 4 vers la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre), la Martinique (Fort-de-France), la Guyane (Cayenne), Haïti (Port-au-Prince), Saint-Martin (Juliana), la République dominicaine (Saint-Domingue et Punta Cana), Les Bahamas (San Salvador et Nassau) et Cuba (La Havane et Santiago de Cuba). La compagnie a aménagé les horaires de son réseau régional pour proposer aux passagers en provenance de Métropole des correspondances rapides vers toutes ses destinations : Saint-Martin (Grand Case), Saint-Barthélemy (desserte opérée par St Barth Commuter), Sainte-Lucie, la République dominicaine (Saint-Domingue).

Air Caraïbes s’appuie sur une flotte moderne et performante de 8 Airbus (A330 et A350-900) et 4 ATR 72 pour opérer les dessertes de son réseau ; elle propose en outre la solution TGV AIR pour relier les régions de métropole et la Belgique aux Caraïbes via Orly, et une liaison air-mer vers les îles de Marie-Galante, des Saintes et de la Dominique avec navigAIR.

©Air Caraïbes

LOT Polish à Budapest : avec Séoul mais sans Chicago

$
0
0

La compagnie aérienne LOT Polish Airlines lancera à la rentrée une nouvelle liaison entre Budapest et Séoul, mais elle mettra fin au début de la saison hivernale à celle à destination de Chicago.

A partir du 22 septembre 2019 selon Airlineroute, la compagnie nationale polonaise proposera trois vols par semaine entre sa base à Budapest-Ferenc Liszt et l’aéroport de Seoul-Incheon, opérés en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 18 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 213 places en Economie. Les départs sont programmés mardi, vendredi et dimanche à 12h25 pour arriver le lendemain à 6h05, les vols retour quittant la Corée du Sud lundi, mercredi et samedi à 7h30 pour se poser à 13h15. LOT Polish Airlines sera sans concurrence sur cette route, sa deuxième vers la capitale sud-coréenne après celle au départ de Varsovie.

En revanche la capitale hongroise perdra fin octobre une des deux lignes transatlantiques inaugurées en mai 2018 par la compagnie de Star Alliance : les deux rotations hebdomadaires en 787-8 vers Chicago-O’Hare prendront fin le 27 octobre pour ne redémarrer que le 28 mars 2020 selon la même source, toujours sans concurrence. Ses routes au départ de Varsovie et de Cracovie ne sont pas affectées.

Autre liaison qui ne sera pas opérée l’hiver prochain, celle reliant Rzeszow–Jasionka à l’aéroport de Newark-Liberty avec un vol par semaine. LOT Polish Airlines est également sans concurrence sur cet axe ; elle dessert Newark mais aussi New York-JFK au départ de Varsovie.

Le réseau de LOT dans la capitale de Hongrie inclut des lignes vers Bruxelles et Bucarest (à partir du 2 septembre dans les deux cas) et Londres-City, ainsi que depuis Varsovie et Cracovie. Des lignes vers Belgrade, Prague, Sofia et Zagreb seraient également préparées au départ de Budapest.

©LOT Polish Airlines

Le Groupe Lufthansa finit le S1 dans le rouge

$
0
0

Le groupe aérien Lufthansa a souffert de la concurrence en Europe et d’une hausse de ses coûts au deuxième trimestre, avec pour résultat un résultat net sur l’ensemble du premier semestre reculant de 70% pour finir dans le rouge à -116 millions d’euros. Les choses ne devraient pas s’améliorer avant la fin de l’année.

Entre avril et juin 2019, le groupe rassemblant entre autres Lufthansa, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Eurowings et Swiss International Air Lines a vu son résultat net passer de +713 à -116 millions d’euros, en raison également d’une provision de 340 millions d’euros pour risques fiscaux. Pour les seules compagnies de réseau (les transporteurs nationaux allemand, autrichien et suisse), l’EBIT ajusté est tombé au premier semestre à 565 millions d’euros (989 millions au S1 2018), avec une marge en recul de 4,1 points à 5,1%. La capacité totale a été augmentée de 4,9%, et leur coefficient d’occupation a progressé de 0,9 point de pourcentage. « Avec des rendements en baisse, en particulier en Europe, au premier semestre », la recette unitaire corrigée des variations monétaires a diminué de 3,2% par rapport à la même période en 2018. Les activités long-courrier ont continué d’afficher des performances positives, souligne le groupe dans son communiqué, et le coût unitaire ajusté des variations de change (hors carburant) a diminué de 0,2%, en raison notamment de la baisse des coûts liés aux irrégularités de vol : les annulations ont enregistré une baisse de 28% au premier semestre.

Eurowings (incluant Brussels Airlines) a généré durant les six premiers mois de l’année un EBIT ajusté de -273 millions d’euros (contre -220 millions pour la même période l’année dernière). Leur capacité a augmentée de 3,8% au S1, avec un coefficient d’occupation en hausse de 0,9 point à 80,7%. « Avec des rendements sur les itinéraires court-courriers et moyen-courriers enregistrant des baisses substantielles », la recette unitaire corrigée des variations monétaires a reculé de 5,0% – mais le groupe souligne que cette baisse s’est amoindrie au deuxième trimestre, « principalement grâce aux améliorations sur le long-courrier ». Les coûts unitaires ajustés en devise du premier semestre (hors carburant) étaient de 6,1% inférieurs à leurs niveaux de 2018, principalement en raison de l’absence des dépenses d’intégration de l’exercice précédent et d’une réduction des coûts liés aux irrégularités : les annulations de vols pour la période ont diminué de 23%, tandis que la ponctualité progressait de 7 points de pourcentage « faisant d’Eurowings l’une des compagnies les plus ponctuelles en Europe » pour le premier semestre 2019

« Nos bénéfices sont affectés par la concurrence féroce en Europe et d’importantes surcapacités, notamment sur nos liaisons courte distance au départ de l’Allemagne et de l’Autriche », a déclaré le directeur financier du groupe Ulrik Svensson lors d’une téléconférence avec les analystes. De nouvelles réductions de coûts et une flexibilité encore plus grande au niveau du groupe devraient permettre à Lufthansa de remédier en partie à ces maux. Les prévisions pour l’année 2019 sont maintenues, avec une hausse des revenus globaux « dans le bas des pourcentages à un chiffre » et une marge de l’EBIT ajusté entre 5,5% et 6,5%. « Surcapacités persistantes, concurrence agressive et demande de plus en plus sensible aux prix continuent de faire pression sur les rendements sur les routes européennes de toutes les filiales, en particulier sur les marchés domestiques allemand et autrichien », déclare le groupe Lufthansa qui s’attend à ce que le marché européen « reste difficile jusqu’à au moins la fin de cette année ». L’évolution réelle de l’activité long-courrier dépendra dans une large mesure des réservations à court terme (en particulier pour les cabines premium) dont le développement est actuellement « impossible à prédire pleinement ». Lufthansa, Austrian Airlines et Swiss devraient annoncer pour 2019 une marge EBIT ajustée comprise entre 7% et 9%. Eurowings « se concentrera sur la mise en œuvre des actions présentées à la fin juin pour accélérer son redressement financier ». Ceux-ci incluent un accent plus clair sur les routes européennes de point à point, « réduisant la complexité et augmentant la productivité » ; les coûts unitaires devraient être réduits de 15% d’ici 2022. Pour l’année 2019, la low cost allemande et la compagnie belge devraient publier une marge EBIT ajustée de -4% à -6%.

Rappelons qu’Air France-KLM présentera ses résultats financiers trimestriels mercredi matin.

Air France en 2022 : avec des A220 mais sans A380 (vidéo)

$
0
0

La compagnie aérienne Air France a signé un protocole d’accord pour l’acquisition de 60 Airbus A220-300 fermes, plus 30 options et autant d’engagements d’achat. Ces appareils seront livrés à partir de septembre 2021, mais dès l’année suivante les derniers A380 seront sortis de la flotte, leur remplacement étant désormais à l’étude.

La modernisation de la flotte moyen-courrier de la compagnie nationale française passera bien par les ex-CSeries : après une semaine de fuites, le groupe Air France-KLM a confirmé le 30 juillet 2019 la commande ferme de 60 A220-300, assortie de 30 options et 30 droits d’acquisition, qui remplaceront progressivement la flotte A318 et A319 d’Air France (respectivement 18 et 33 exemplaires en service, 131 à 143 sièges avec des moyennes d’âge de 14,2 et 18,2 ans). Un contrat d’une valeur de 7,2 milliards de dollars au prix catalogue si toutes les options sont confirmées ; les livraisons des premiers monocouloirs fabriqués au Canada « devraient intervenir » dès le mois de septembre 2021. Avec une capacité de 149 sièges et un rayon d’action de 2300 miles nautiques, l’A220-300 « est parfaitement adapté pour remplacer les A318 et A319 sur le réseau court et moyen-courrier d’Air France. Cet appareil permettra à la compagnie d’accroitre sa compétitivité en diminuant son coût au siège de plus de 10% comparé aux avions qu’il remplacera ». L’expérience client sera en outre améliorée « significativement, grâce à des sièges offrant plus d’espace en largeur et en profondeur, des racks à bagages de grande capacité, des espaces de circulation plus larges et l’équipement WiFi à bord », souligne un communiqué du groupe. Enfin les A220 permettront à Air France de réduire son empreinte environnementale : l’A220-300 « génère 20% d’émissions de CO2 en moins comparé à des appareils de sa catégorie, et est deux fois moins bruyant ».

« L’acquisition de ces nouveaux A220-300 s’inscrit parfaitement dans la stratégie globale de modernisation et d’harmonisation de la flotte d’Air France-KLM, » a déclaré Benjamin Smith, Directeur Général du groupe de l’alliance SkyTeam. « Cet avion garantit une efficacité opérationnelle et économique optimale et va nous permettre de continuer à améliorer notre empreinte environnementale grâce à la faible consommation de carburant et à la réduction des émissions de CO2. Cet avion est aussi parfaitement adapté à notre réseau domestique et Européen et permettra à Air France d’opérer de façon plus efficace sur son réseau court et moyen-courrier », a-t-il ajouté. Pour le CEO d’Airbus Guillaume Faury, « c’est un honneur pour Airbus qu’Air France, un client estimé de longue date, ait sélectionné le dernier membre de notre famille, l’A220, pour les plans de renouvellement de sa flotte. Nous nous engageons à apporter notre support à Air France grâce aux technologies les plus récentes, aux niveaux d’efficience et aux avantages environnementaux hors pair offerts par l’A220. Nous nous réjouissons de ce partenariat et sommes impatients d’assister à l’exploitation de ces A220 aux couleurs d’Air France ».

Fin juin 2019, le carnet de commandes des A220 comptait 551 appareils (A220-100 et A220-300), dont 78 livrés à Swiss, AirBaltic, Delta Air Lines, Korean Air et Air Tanzania. Air France devient le deuxième meilleur client de l’A220 en termes de commandes fermes, à égalité avec la future low cost Moxy mais derrière JetBlue Airways (70).

©Air France Youtube

©Air France

La commande d’A220 n’était pas la seule annonce concernant Air France hier : le Conseil d’administration du groupe a « approuvé le principe » du départ des sept A380 restants dans la flotte d’Air France d’ici à 2022, la sortie des trois autres appareils en service à partir de l’année prochaine ayant déjà été décidée. Cinq de ces appareils sont détenus en propre et deux font l’objet d’un contrat de location. Air France-KLM explique que l’environnement de compétition actuel « limite les marchés sur lesquels l’A380 peut être exploité de façon rentable ». Avec ses quatre réacteurs, le superjumbo consomme 20 à 25% de carburant en plus par siège que les appareils long-courriers de nouvelle génération, et émet plus de CO2. Les coûts de maintenance de l’appareil sont en augmentation et la rénovation des cabines des A380 d’Air France « nécessiterait aujourd’hui un investissement très important ». Conserver cet appareil dans la flotte « impliquerait des coûts importants et ne serait pas pertinent d’un point de vue économique », alors même que l’arrêt de la production des A380 a été annoncée en février par Airbus pour 2021.

Le groupe « étudie les options possibles pour le remplacement de ces appareils par des avions de nouvelle génération aujourd’hui disponibles sur le marché » – un choix qui semblerait limité aux Airbus A350XWB (Air France attend déjà 28 A350-900) et Boeing 777X (elle opère 27 777-200ER et 43 -300ER d’un âge moyen de 18,5 et 10,9 ans respectivement). A moins bien sûr que l’option du très gros porteur soit enterrée au profit d’appareils comme les 787 Dreamliner voire A330neo – plus petits et nettement moins chers. Les syndicats de pilotes n’ont pas encore réagi à ces annonces sur l’évolution de la flotte d’Air France, en particulier sur l’arrivée des A220 qui nécessiteront une nouvelle formation (et une évolution de la maintenance). 

Selon Benjamin Smith, ces décisions « visent à rendre la flotte du groupe Air France-KLM plus compétitive. Elles font suite aux échanges récents de commandes d’A350 et de Boeing 787 que nous avons réalisés entre Air France et KLM. Nous sommes très heureux de travailler avec Airbus pour faire entrer l’A220-300 dans notre flotte. C’est un avion qui démontre une grande efficacité environnementale, opérationnelle et économique. Le choix de ces avions A220-300 s’inscrit dans la volonté d’inscrire notre activité dans une dynamique durable, en réduisant significativement nos émissions de CO2 et nos émissions sonores.  Cet avion apportera également plus de confort à nos clients sur le réseau court et moyen-courrier, il offrira à nos pilotes un cockpit connecté avec l’accès aux toutes dernières technologies de navigation. C’est une nouvelle étape très importante dans la transformation d’Air France, et cette évolution de la flotte souligne la détermination du Groupe à devenir leader européen du transport aérien ».

Air France-KLM exploite une flotte de 541 appareils pour ses trois principales marques, Air France, KLM et Transavia, vers 318 destinations dans le monde. La low cost attend le résultat du référendum du SNPL pour savoir si elle pourra dépasser les 40 appareils en France – et éventuellement commandes de nouveaux appareils.

Aircalin tient son premier A330neo (vidéos)

$
0
0

La compagnie aérienne Aircalin a pris possession mardi du premier des deux Airbus A330-900 attendus, le renouvellement de sa flotte devant être terminé d’ici deux ans. En attendant son arrivée en Nouvelle Calédonie, un aperçu de la prochaine vidéo de sécurité est mis en ligne.

La compagnie néo-calédonienne a reçu lors d’une cérémonie le 30 juillet 2019 à Toulouse les clés de son premier A330neo, le MSN1937 immatriculé F-ONEO. Revêtu d’une nouvelle livrée, l’appareil est équipé de nouvelles cabines avec 26 places en classe Affaires (1+2+1), 21 en Premium (2+3+2) et 244 en Economie (2+4+2 ; 291 places au total, contre 266 en 24+242 pour ses A330-200). Le deuxième exemplaire (MSN1938, F-ONET) était apparu au grand jour en mai dernier et doit être livré en septembre.

« Si tout ce passe comme prévu », a déclaré dans Tourmag le directeur général d’Aircalin Didier Tappero, le nouvel avion devrait entre en service le 10 aout à l’aéroport de Nouméa-La Tontouta, sur la liaison vers Tokyo-Haneda. Il devrait aussi déployé vers Sydney, Osaka, Brisbane et Papeete. Aircalin avait confirmé en octobre 2017 la commande ferme des deux A330neo avec le Japon pour cible principale, en même temps que celle de deux A320neo de 168 sièges destinés aux lignes régionales vers l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Pacifique.

Ces A330neo renforceront selon Airbus « la capacité et la connectivité sans escale entre la Nouvelle-Calédonie et les marchés du Japon, de l’Australie et des îles du Pacifique, tout en permettant une réduction de 25% de la consommation de carburant par siège (par rapport aux appareils concurrents de la génération précédente) et en offrant aux passagers les niveaux de confort les plus modernes en cabine. Ces liaisons sont essentielles pour le tourisme ainsi que les voyages d’affaires, qui sont déterminants pour le développement économique de la Nouvelle-Calédonie ».

L’A330-900 d’Aircalin est le 17eme livré A330neo par Airbus (230 A330-900 et dix A330-800 commandés à la fin juin), après ceux remis à TAP Air Portugal (compagnie de lancement), Air Mauritius, Air Sénégal, Azul, Delta Air Lines et Lion Air (y compris via les sociétés de leasing ALC, Avolon et CIT).

Pour faire patienter les passagers, Aircalin a mis en ligne un teaser de sa prochaine vidéo de sécurité ; « les explorateurs vous attendent pour une grande aventure en Nouvelle-Calédonie »…

©Airbus

Viewing all 40575 articles
Browse latest View live