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Une « ligne Airbus » pour Air Corsica ?

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La compagnie aérienne Air Corsica devrait opérer cet été une route triangulaire entre Toulouse, Nantes et Saint-Nazaire, trois sites de production d’Airbus.

A partir du 3 juin 2019 selon les GDS consultés par Airlineroute, la compagnie corse proposera neuf vols par semaine entre les aéroports de Toulouse-Blagnac, Nantes-Atlantique et Saint Nazaire-Montoir, opérés en ATR 42. Deux rotations quotidiennes seraient opérées du lundi au jeudi plus une le vendredi. Air France HOP propose actuellement un Toulouse – Nantes trois fois par jour en semaine, ouvert à la réservation en ligne y compris cet été ; ses vols vers et depuis Saint Nazaire sont en revanche réservés à l’entreprise Airbus.

Air Corsica ne propose pas cette route sur son site ; elle dessert déjà Toulouse au départ d’Ajaccio, Calvi et Figari, ainsi que Nantes au départ d’Ajaccio et Bastia.


Israël : Arkia part en Inde en A321LR

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La compagnie aérienne Arkia Israeli Airlines lancera à l’automne deux nouvelles liaisons entre Tel Aviv et l’Inde, vers Goa et vers Kochi, opérées en Airbus A321neo LR.

A partir du 3 octobre 2019, la compagnie israélienne proposera un vol tous les mardis entre sa base à Tel Aviv-Ben Gurion et l’aéroport de Goa-Dabolim, sa première route régulière vers l’Inde. Configuré pour accueillir 220 passagers, son A321LR (A321neo à long rayon d’action) décollera selon Airlineroute à 6h20 pour arriver à 17h20, le vol retour quittant l’Etat de Goa à 18h50 pour se poser à 23h05. Arkia sera sans concurrence sur cette route.

Sous réserve d’approbations gouvernementales, la compagnie aérienne lancera dès le 4 octobre deux rotations hebdomadaires en A321LR vers l’aéroport de Kochi (Cochin), toujours sans concurrence. Les départs sont programmés jeudi et dimanche à 20h55 pour arriver le lendemain à 8h25, les vols retour quittant le Kerala lundi et vendredi à 21h35 pour se poser à 23h05.

Rappelons que sa rivale la compagnie nationale El Al dessert déjà Mumbai au départ de Tel Aviv, ce dernier aéroport étant relié à Delhi par Air India ; ces routes avaient accueilli en 2018 quelque 116.000 passagers, deux fois plus que l’année précédente. Le CEO d’Arkia Nir Dagan a déclaré dans Globe que sa compagnie offrira un accès direct « à des destinations préférées à des prix égaux pour tous … Pour l’Inde, l’État du Kerala et les destinations que nous avons sélectionnées ont été le rêve des Israéliens de tous les horizons du tourisme ».

Rappelons qu’Arkia a lancé en juillet dernier des vols vers Bangkok, face cette fois à El Al ; ils étaient proposés cet hiver trois fois par semaine en Boeing 767-300 loué chez Neos. Sa flotte actuelle comprend deux des trois A321LR attendus (dont elle était compagnie de lancement), ainsi que deux Embraer 190, trois Embraer 195 et un Boeing 757-300 ; elle a aussi commandé deux A330-900, dont les dates de livraison restent inconnues.

Hong Kong: Cathay Pacific se paie une low cost

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La compagnie aérienne Cathay Pacific a annoncé mercredi l’acquisition de sa rivale low cost Hong Kong Express Airways (HK Express), une filiale du groupe HNA, pour environ 558 millions d’euros.

Annoncée le 27 mars 2019, l’acquisition pour 4,93 milliards de HK$ de la compagnie spécialisée dans le vol pas cher, basée comme elle à l’aéroport de Hong Kong-Chek Lap Kok, ne sera finalisée que d’ici la fin de l’année. Mais elle va permettre à Cathay Pacific de bénéficier de créneaux supplémentaires dans sa base (dont l’expansion ne sera terminée qu’en 2024) tout en faisant son entrée dans un marché low cost en pleine expansion en Asie. Elle précise que HK Express continuera d’opérer indépendamment et comme une low cost, CAPA ayant calculé que leur part de marché combinée à Hong Kong dépasse désormais 51% en termes de sièges offert. Le groupe Swire contrôle Cathay Pacific mais aussi Cathay Dragon et la compagnie cargo Air Hong Kong.

HK Express opère actuellement une flotte de huit Airbus A320, cinq A320neo (sur 12 commandés) et one A321 ; elle dessert douze aéroports au Japon, quatre en Thaïlande, trois en Corée du Sud, deux au Vietnam ainsi que Ningbo en Chine, Siem Reap au Cambodge, Taichung à Taïwan et Saipan dans les îles Mariannes.

Cathay Pacific, membre de l’alliance Oneworld rejoint ainsi ses rivales régionales qui ont déjà investi sur le créneau low cost, comme Singapore Airlines avec Scoot, Qantas avec Jetstar ou Thai Airways avec Nok Air ainsi que les Asiana Airlines, Korean Air, Japan Airlines ou ANA entre autres. 

Le groupe HNA, qui possède entre autres Hainan Airlines, continue de son côté a épurer ses comptes en se débarrassant d’actifs ; il reste présent dans la métropole via Hong Kong Airlines, dont le réseau est uniquement tourné vers la Chine, l’Australie et les Etats-Unis.

Premier ATR 72-600 pour US-Bangla Airlines

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La compagnie aérienne US-Bangla Airlines a pris possession de son premier ATR 72-600, dont elle est compagnie de lancement au Bangladesh.

Pris en leasing chez Avation, le 72-600 immatriculé S2-AKG et configuré pour accueillir 72 passagers s’est posé le 24 mars 2019 à l’aéroport de Dhaka-Shahjalal. Il s’agit d’un des quatre 72-600 attendus par US-Bangla Airlines, dont la flotte comprend déjà trois Bombardier Q400 de 76 sièges et quatre Boeing 737-800 (8+156). Son carnet de commande compte en outre un 737 MAX 8 et deux 787-8 Dreamliner, qui seront pris en leasing chez AerCap à partir de 2020 et 2022 respectivement.

« Nous sommes ravis de recevoir ce nouvel appareil, une première au Bangladesh » a déclaré à la presse locale le CEO de US-Bangla Asif Imram. Il devrait entrer en service le 31 mars sur des routes intérieures. Un deuxième 72-600 doit être livré ses jours-ci via Dubai Aerospace (DAE, qui en avait commandé 20 en 2014).

Rappelons que US-Bangla Airlines a été endeuillée en mars dernier par le crash d’un Q400 lors de son atterrissage à Katmandou, un accident qui a fait 71 victimes. Un rapport préliminaire avait accablé un commandant de bord décrit comme fumant à la chaine, pleurant et se disputant avec la copilote avant de rater l’atterrissage du vol BS211.

Boeing 737 MAX : update et certification au grand jour

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Boeing a détaillé hier les différents éléments de la mise à jour du système MCAS, mis en accusation dans les crashes des 737 MAX d’Ethiopian Airlines et Lion Air. La FAA a de son côté reconnu qu’une partie de la certification de ce logiciel avait été déléguée au constructeur.

Devant quelque 200 représentants des compagnies aériennes et des régulateurs mais aussi des « leaders techniques », des pilotes et des journalistes, Boeing a détaillé le 27 mars 2019 à Renton la mise à jour du système MCAS qui va être proposée à la FAA, afin de mettre fin à l’immobilisation des 371 MAX 8 et MAX 9 déjà mis en service dans le monde – et de reprendre les livraisons. L’avionneur explique dans un communiqué avoir développé cette mise à jour du logiciel « pour fournir des couches de protection supplémentaires si les capteurs AOA (sondes mesurant l’angle d’attaque) fournissent des données erronées ». Le logiciel a été soumis à « des centaines d’heures d’analyses, de tests de laboratoire, de vérifications sur simulateur et de deux vols de test, dont un test de certification en vol avec des représentants de l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) à bord en tant qu’observateurs ». Ces couches de protection supplémentaires, qui répondent aux critiques entendues depuis le premier accident d’un 737 MAX en octobre dernier, comprennent :

  • Le système de contrôle de vol va maintenant comparer les entrées des deux capteurs AOA. Si les capteurs sont en désaccord de 5,5 degrés ou plus avec les volets rentrés, le MCAS ne s’active pas. Un indicateur sur l’affichage du poste de pilotage alertera les pilotes (l’alarme AOA Disagree jusque là optionnelle ; l’affichage AOA Indicator reste une option gratuite).
  • Si le MCAS est activé dans des conditions non normales, il n’interviendra qu’une seule fois par événement AOA (quand un capteur indique un angle d’attaque anormal). Il n’y a pas selon Boeing de condition de panne connue ou envisagée où le MCAS interviendra à plusieurs reprises sur la base des informations d’un seul capteur.
  • Le MCAS ne peut jamais commander plus d’entrées de stabilisateur (faisant piquer du nez l’appareil) que ce qui peut être neutralisé par l’équipage tirant sur le manche. Les pilotes continueront d’avoir toujours la possibilité de désactiver le MCAS et de passer en commandes manuelles.

Boeing souligne que ces mises à jour « réduisent la charge de travail de l’équipage dans des situations de vol inhabituelles et empêchent l’activation de MCAS par des données erronées ». Il continuera de « collaborer avec la FAA et d’autres organismes de réglementation pour la certification de la mise à jour logicielle », mais n’évoque aucune date pour cette certification. La formation « différenciée » pour les pilotes passant du 737 NG au 737 MAX est également mise à jour mais pas encore finalisée ; elle assurera une « meilleure compréhension du comportement des stabilisateurs des 737 MAX y compris avec le MCAS, des procédures et des modifications du logiciel ». Et sera suivie d’un test pour vérifier que les pilotes ont compris les changements. Un officiel de Boeing, souhaitant rester anonyme en raison de l’enquête en cours, a souligné hier que cette mise à jour du système MCAS « n’a pas été précipitée, car se précipiter est le mauvais choix dans ce genre de situation ». Rappelons que son installation dans les 737 MAX ne prendra qu’une heure par appareil – une fois qu’elle sera certifiée, sa présentation à la FAA devant intervenir d’ici la fin de la semaine.

La certification du monocouloir remotorisé était l’objet hier de l’audition devant le Sénat de Daniel Elwell, nouveau dirigeant de la FAA. Il a expliqué que le processus de certification du MCAS avait bien débuté chez le régulateur, mais qu’il avait ensuite été confié à Boeing « après que l’administration a jugé que le constructeur avait l’expertise nécessaire ». En tant que nouveau dispositif associé à un certificat de type modifié, le système anti-décrochage « est resté sous notre supervision » même s’l fait partie des éléments délégués alors que le processus de certification du 737 MAX « était affiné sous un contrôle très strict ». La FAA était donc bien « directement impliquée dans l’examen » du MCAS, a affirmé M. Elwell, qui a au passage rejeté les accusations d’action tardive : la FAA et Transport Canada « ont été les premiers » à décider de clouer les 737 MAX au sol « sur la base d’informations » (les données satellitaires, plus apparemment la position d’un volet retrouvé sur le lieu du crash d’Ethiopian Airlines) que les autres régulateurs « n’étaient pas en mesure de nous transmettre » quand ils ont pris leur propre décision.

Mais l’administrateur a également souligné que les pilotes impliqués dans les essais en vol du 737 MAX (297 au total) n’avaient « pas signalé comme un changement pertinent » l’ajout du MCAS au système de vol du 737NG, après des vols d’essais et des sessions en simulateur pour comparer les deux appareils. « Après de nombreux scénarios et vols dans toutes les conditions, il y avait un consensus sur le fait qu’il n’y avait pas de différence marquée dans les caractéristiques de maniement de ces deux avions », a déclaré M. Elwell ; « c’est la principale raison pour laquelle plus d’informations sur le MCAS n’ont pas été fournies aux pilotes ».

Egalement entendue par le Congrès mercredi, la secrétaire américaine aux Transports Elaine Chao a dit « s’inquiéter de toute allégation de relations trop étroites avec quelque compagnie que ce soit », et considère « très douteuse » la pratique de proposer des alarmes en option sur le 737 MAX. Mais elle a ajouté que le principe de déléguer à Boeing une partie de la certification des avions « est nécessaire puisque la FAA ne pas tout faire toute seule ». Quelques heures plus tard, l’inspecteur général du même ministère (DoT) Calvin Scovel reconnaissait que « la confiance dans la FAA est clairement ébranlée ». Avant de préciser que l’autorité espérait conclure « d’ici dix mois » le passage en revue de toutes les certifications accordées à Boeing.

On retiendra également de la journée d’hier l’annonce par la low cost Southwest Airlines (34 MAX 8 en service, 245 en attente de livraison, 30 MAX 7 commandés) que l’immobilisation de ses monocouloirs remotorisés a contribué aux 150 millions de dollars de revenus perdus au premier trimestre, qui l’a vue annuler 9400 vols – principalement en raison de conditions météo extrêmes, mais aussi de relations compliquées avec ses mécaniciens.

Rappelons que le Boeing 737 MAX 8 est impliqué dans l’accident le 10 mars 2019 du vol ET302 d’Ethiopian Airlines, qui a entrainé la mort des 157 personnes à bord, et dans celui du vol JT610 de Lion Air en octobre dernier qui avait fait 189 victimes (et dont le rapport préliminaire indiquait un problème avec les sondes AOA).

Air France: A380 et Première à Atlanta, chef à Singapour et salon à Lyon

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La compagnie aérienne Air France va déployer un Airbus A380 entre Paris et Atlanta, devant la première à offrir une Première classe entre l’aéroport américain et l’Europe. Le chef doublement étoilé Julien Royer élabore une nouvelle carte sur-mesure pour ses clients voyageant entre Singapour et Paris, tandis que ceux passant par Lyon peuvent désormais jouir de son nouveau salon.

A compter du 31 mars 2019, les cabines La Première de la compagnie nationale française s’envolent chaque jour durant la haute saison à destination d’Atlanta-Hartsfield Jackson (Etats-Unis), sur les vols effectués en A380 au départ de Paris-CDG. Air France devient ainsi la première compagnie aérienne à offrir depuis Atlanta un service La Première à destination de l’Europe en A380. Le vol AF0688 décolle de Roissy tous les jours à 13h30 pour arriver à 17h00, le vol retour AF0689 quittant les Etats-Unis à 19h55 pour se poser le lendemain à 10h25. Air France est en « concurrence » avec Delta Air Lines, sa partenaire de l’alliance SkyTeam, sur cette route proposée dans le cadre de leur coentreprise transatlantique.

Air France explique dans un communiqué qu’elle « harmonise la répartition de ses cabines sur son réseau long-courrier afin de garantir à ses clients une expérience de voyage plus claire, plus simple et plus constante. Ainsi, la cabine La Première d’Air France est assurée au moins une fois par jour vers toutes les destinations qu’elle dessert ». Soit au départ de Paris-CDG les aéroports d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Atlanta (Etats-Unis), Beyrouth (Liban), Dubaï (Emirats Arabes Unis), Hong Kong (Chine), Houston (Etats-Unis), Johannesburg (Afrique du Sud), Los Angeles (Etats-Unis), Mexico City (Mexique), New York (Etats-Unis), Pékin (Chine), San Francisco (Etats-Unis), Sao Paulo (Brésil), Shanghai (Chine), Singapour (République de Singapour), Tokyo (Japon) et Washington (Etats-Unis).

L’A380 d’Air France est configuré pour accueillir 9 passagers en Première, 80 en classe Affaires, 38 en Premium et 389 en Economie (516 sièges au total). Dans la suite La Première figure « un fauteuil né du mariage du confort et du design. Le sommeil est préservé grâce à un fauteuil à l’assise accueillante, avec fonction massage intégrée, qui se transforme en lit de plus de 2 m de long et de 60 cm de large (70 cm dans les 777-300ER). Il est équipé d’un matelas à mémoire de forme, d’un oreiller et d’une couette aux dimensions généreuses. Le client retrouve ainsi la plénitude d’une nuit réparatrice dans un confort digne des plus grands hôtels. Dans une suite La Première, le client est le chef d’orchestre de son séjour à bord. Il recrée son univers en plein ciel, tout en profitant des nombreux services mis à sa disposition : rangement, lampe individuelle. Accompagné, le client reçoit son compagnon de voyage autour d’une large table, sur un ottoman, fauteuil élégant et confortable. Une trousse de confort, pour une remise en beauté immédiate avec la gamme de soins Carita, ainsi qu’une tenue de confort sont également offerts par le personnel à bord ».

Tout au long de l’année, Air France propose à ses clients La Première une gastronomie digne des plus grands restaurants à bord des vols long-courriers. En 2019, des chefs étoilés emportent leurs créations culinaires dans les airs des cabines La Première au départ de Paris :

Joël Robuchon (dont elle salue la mémoire) : d’avril à juin
Régis Marcon : de juillet à septembre
Emmanuel Renaut : d’octobre à décembre

Côté gastronomie justement, le chef doublement étoilé Julien Royer élabore une nouvelle carte sur-mesure et régulièrement renouvelée pour les clients d’Air France voyageant entre Singapour-Changi et Paris-Charles de Gaulle d’avril 2019 à mars 2020. Par ailleurs, mardi 9 avril, le chef Julien Royer embarquera sur le vol AF 257 reliant Singapour à Roissy pour une nouvelle édition de l’opération « Ciel ! Un chef ». Cette opération consiste à inviter régulièrement un chef à bord d’un vol Air France pour partager son menu, rencontrer les clients et recueillir leurs impressions. « Je suis très heureux qu’Air France m’ait donné l’opportunité d’élaborer les menus pour ses passagers Business et La Première. Travailler aux côtés des équipes a été très inspirant, et je suis ravi d’offrir aux passagers d’Air France une expérience raffinée de la gastronomie française dans l’un des cadres les plus extraordinaires, les airs », a déclaré Julien Royer.

Six plats à savourer en cabine La Première :
Avril 2019 – Octobre 2019
Cabillaud confit au romarin agrémenté de coco de Paimpol, chorizo cru et « Piquillo»
Mai 2019 – Novembre 2019
Ballottine de volaille aux écrevisses sauce Albufera asperges vertes gnocchi
Juin 2019 – Décembre 2019
Cuisse de canard « Apicius », jus de canard accompagnée de pommes et de citrons confits
Juillet 2019 – Janvier 2020
Dos de saumon en croûte de basilique accompagnée d’une vinaigrette olive noire, de tomates cerise et d’une mousseline de pommes de terre fumées
Août 2019 – Février 2020
Pavé de bœuf rôti accompagné d’un ketchup de champignons et de pommes boulangères
Septembre 2019 – Mars 2020
Noix de saint Jacques grillées, sauce vierge et polenta crémeuse au parmesan.

Six plats à savourer en cabine Business :
Avril 2019 – Octobre 2019
Noix de saint jacques grillées et sa mousseline de carotte nage safranée
Mai 2019 – Novembre 2019
Poitrine de porc « kurobuta » grillée, sauce charcutière et lentilles vertes du Puy
Juin 2019 – Décembre 2019
Crevettes sautées au paprika, ricotta fumée et mousseline de courge
Juillet 2019 – Janvier 2020
Joue de bœuf braisée « marchand de vin », mousseline de céleri et moutarde en grains
Août 2019 – Février 2020
Pavé de bar agrémenté d’une confiture d’oignons confits, ratatouille et calamars aux citrons confits
Septembre 2019 – Mars 2020
Plat de côte de bœuf confit, céleri fumé et légumes façon « pot au feu ».

Julien Royer commence sa carrière sous la direction de Michel Bras, puis sous celle du chef Bernard Andrieux. Il continue sa formation à Londres et devient sous-chef d’Antoine Bonnet, au restaurant étoilé The Greenhouse. En 2008, il se dirige vers Singapour où il devient le chef du restaurant JAAN. Aujourd’hui, Julien Royer dirige les cuisines du restaurant Odette qu’il a cofondé au cœur de Singapour, et qui compte deux étoiles au Guide Michelin. En 2019, Odette est primé 1er restaurant d’Asie et meilleur restaurant de Singapour selon le classement Asia’s 50 Best Restaurant 2019. Il est également classé 28ème meilleur restaurant du monde selon le World’s 50 Best Restaurant 2018. Très attaché à la qualité des produits qu’il propose, Julien Royer a forgé tout au long de sa carrière des liens avec les meilleurs producteurs autour du globe. A l’image de Singapour, le chef propose une cuisine cosmopolite, avec des produits de saison minutieusement sélectionnés d’origine française, japonaise ou australienne.

Dans l’hexagone, le salon Air France à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry a été inauguré hier. Après Paris-Orly et Bordeaux, il fait peau neuve et accueille les clients du groupe Air France-KLM. Ce nouveau salon de 250 m2 offre une capacité de 85 places assises et propose une montée en gamme de ses prestations : espaces dédiés (VIP, détente, travail), un confort climatique et acoustique avec vue sur les pistes, une offre de restauration complète, une borne d’accueil avec des lecteurs de cartes d’embarquement intégrés. En 2018, le groupe Air France-KLM a transporté 3,1 millions de clients au départ de Lyon. Il est ainsi le premier opérateur de la plateforme aéroportuaire lyonnaise, avec plus de 6000 entreprises affiliées dans la région. Avec 51 dessertes, dont 29 à l’international, Lyon-Saint Exupéry est « l’un des hubs majeurs pour toutes les marques du groupe », Air France, KLM et la low cost Transavia. À l’été 2019, l’offre du groupe Air France-KLM y sera en hausse de 11% : +8% sur l’offre court-courrier, +1% sur KLM et +17% sur Transavia, avec en particulier une nouvelle liaison vers Lorient.

Pierre-Olivier Bandet, Directeur Général Adjoint Air France HOP, a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes heureux d’inaugurer ce nouveau salon en présence de nos clients et nos équipes. Le hub régional de Lyon est, pour l’ensemble du groupe Air France-KLM, l’aéroport qui présente une offre complète et variée. Air France opère sur Lyon une vingtaine d’appareils, en moyens propres Airbus et avec sa filiale régionale HOP. Il est essentiel pour nous, de proposer à notre clientèle un salon innovant avec une montée en gamme de nos prestations. Notre ambition est plus que jamais d’être au service des femmes et des hommes de nos régions ». Tanguy Bertolus, Président du Directoire d’Aéroports de Lyon, a ajouté : « Les équipes d’Aéroports de Lyon sont très heureuses d’être aux côtés du groupe Air France pour inaugurer le nouveau salon du Terminal 2. Les aéroports du réseau VINCI Airports ont pour ambition de proposer le meilleur service à leurs clients. C’est cette ambition que nous partageons aujourd’hui avec le groupe Air France, notre premier partenaire aérien à Lyon ».

Aircalin dévoile les cabines de ses A330neo (photos)

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La compagnie néo-calédonienne Aircalin a dévoilé les cabines Affaires, Premium et Economie qui équiperont ses deux Airbus A330-900, la première entrée en service étant prévue en juillet.

Le premier des deux A330neo commandés par la compagnie basée à l’aéroport de Nouméa-La Tontouta (MSN1937) est entré en FAL à Toulouse au début du mois, et sa livraison est désormais annoncée pour le mois de juin. Aircalin a dévoilé hier l’aménagement des cabines, configurées pour accueillir 26 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 244 en Economie (291 places, contre 266 en 24+242 pour ses A330-200). Les classes de voyage « ont été revisitées, inspirées de La Nouvelle-Calédonie, le design ayant privilégié l’espace et une ambiance épurée », souligne la compagnie dans un communiqué. Aircalin introduit en particulier la Premium Economy, nouvelle classe de voyage permettant aux passagers de bénéficier d’un confort et de services de bout en bout du voyage « avec les compagnies partenaires équipées de cette cabine intermédiaire ».

Classe Affaires Hibiscus :

26 sièges-coques Opal de Stelia Aerospace en 1-2-1, lit plat et accès direct au couloir étant proposés pour la première fois ensemble dans un A330 ; « ambiance du littoral calédonien tout en confort et raffinement ». Le siège coqué est transformable en lit d’une longueur pouvant aller jusqu’à 2,08 m, séparateur rétractable pour les rangées centrales, liseuse orientable, ceinture 3 points, accoudoirs amovibles, table cocktail, nombreux rangements et boîte trésor. Écran tactile HD de 15,6 pouces ou 39,62 cm, accès internet offert, prises USB et A/C 110 volts, casque anti-bruit…

Classe Premium

21 sièges ZIM MAGIG sur 3 rangées en 2-3-2, « ambiance végétale calédonienne, une cabine intime avec des espaces généreux ». Largeur d’assise de 45 cm et espacement entre les rangées de 96 cm, inclinaison de 18,1°. Les sièges sont équipés de repose-pied, de repose-tête ajustable en 4 positions, d’une liseuse individuelle, de larges accoudoirs, d’une cocktail zone et disposent de nombreux rangements. Écran tactile HD de 13,3 pouces ou 33,78 cm, forfait de connectivité d’une heure offert, prise USB et AC 110 volts pour chaque siège…

Classe Economy

244 sièges ZIM Flexible NG en 2-4-2, « emprunte locale et couleurs du lagon avec une cabine plus spacieuse, moderne, sobre et lumineuse ». L’espacement entre les rangées est de 78,74 cm, l’inclinaison du siège est de 14,6° accentuée par un effet sliding (avancée de l’assise). Une mousse pour l’assise et le dossier a été spécialement conçue et développée pour Aircalin afin de garantir le confort des passagers. Le siège est équipé d’un repose-pied, d’une têtière ajustable en 4 positions et les accoudoirs centraux sont tous amovibles. Service à bord amélioré, champagne offert à l’apéritif ; écran tactile HD de 11,6 pouces ou 29.6 cm, offres de connectivité à bord, prise USB, prise A/C de 110 volts pour deux sièges, possibilité de brancher son propre casque.

Aircalin a choisi pour le nouvel IFE le système Rave produit par Zodiac Aerospace. Le système de divertissement à bord proposera des contenus enrichis avec plus de 150 programmes (films, séries, musiques, jeux…) et de nouvelles fonctionnalités. L’A330neo d’Aircalin sera équipé du Wi-Fi à bord. Les clients pourront l’utiliser sous condition via leur ordinateur, tablette ou smartphone. Le système retenu pour l’accès à l’Internet haut débit par satellite est la technologie Inmarsat à bande Ka qui propose la meilleure couverture de la zone Pacifique. La connectivité sera fournie par Sitaonair, un des leaders du secteur.

L’intégration des deux nouveaux A330neo, pour une première mise en service en juillet 2019 sans que l’on sache vers où, « est une étape importante de la stratégie de renouvellement de la flotte d’Aircalin pour l’avenir de la compagnie et la desserte aérienne de la Nouvelle-Calédonie. Celle-ci répond aux ambitions de développement économique et touristique de la Nouvelle-Calédonie », déclare Aircalin qui deviendra ainsi la première compagnie à opérer l’A330neo dans la région Asie-Pacifique. Martine Lagneau, Présidente du Conseil d’Administration, souligne dans un communiqué : « le renouvellement de la flotte d’Aircalin est une étape stratégique pour le développement de la compagnie au service de la Nouvelle-Calédonie et des Calédoniens. En choisissant de poursuivre son partenariat avec Airbus, Aircalin capitalise sur l’expérience acquise avec le constructeur européen ». Le directeur général d’Aircalin Didier Tappero ajoute : « l’acquisition des A330neo va permettre à Aircalin de disposer d’outils modernes et performants, offrant les meilleures conditions de voyage à ses clients. Avec des cabines et une livrée résolument calédonienne, nos futurs avions porteront avec fierté les couleurs du pays à travers le Pacifique ». L’investissement initialement prévu a été revu à la baisse de l’ordre de -17% grâce aux négociations menées par Aircalin, au cours du dollar favorable et aux couvertures de change réalisées par la compagnie. La participation de l’Etat, via la défiscalisation, est aujourd’hui confirmée suite à l’obtention le 28 novembre dernier de l’agrément pour le renouvellement des A330neo. Le montant global de la défiscalisation pourrait représenter jusqu’à 30% du financement, si les dossiers pour chacun des A320neo, qui sont en cours d’instruction, reçoivent eux aussi l’agrément.

Aircalin avait confirmé en octobre 2017 la commande ferme des deux A330neo avec le Japon pour cible principale, en même temps que celle de deux A320neo de 168 sièges destinés aux lignes régionales vers l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Pacifique. Son dirigeant Didier Tappero expliquait alors qu’investir dans une flotte d’avions modernes « et efficients nous permet de réduite notre impact environnemental grâce à la baisse de la consommation en carburant, ainsi que nos coûts opérationnels. Ces appareils équipés des technologies les plus récentes seront à la pointe de la stratégie d’Aircalin vers l’Asie-Pacifique comme de son ambition de développer le tourisme en Nouvelle Calédonie ». Lors des cérémonies entourant son 35eme anniversaire, Aircalin soulignait que ce renouvellement était rendu nécessaire pour des raisons notamment de coûts de maintenance des appareils actuellement en service, mais était aussi le pilier sur lequel repose la stratégie d’amélioration de la compétitivité mise en place par la compagnie néo-calédonienne.

Aircalin dessert actuellement 11 destinations au départ de Nouméa : Sydney, Brisbane, Melbourne, Auckland, Nandi, Port-Vila, Wallis, Futuna, Osaka et Tokyo. Forte d’accords de partage de codes avec Air France, Finnair et KLM notamment, Aircalin propose des billets Paris-Nouméa via le Japon. En 2018, Aircalin a transporté 411.000 passagers et 5000 tonnes de cargo.

Aéroport de Bruxelles : trois nouveautés et 202 routes cet été

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Ce 31 mars 2019 sera officiellement lancée la saison d’été à Brussels Airport, avec pas moins de 202 destinations proposées aux passagers avides de découvertes. « City-trips, vacances au soleil, destinations lointaines ou exotiques », le choix sera très large et surtout très varié.

A quelques jours des vacances de Pâques, l’aéroport de Bruxelles-Zaventem lance la saison d’été avec de nouvelles destinations, mais aussi de nouvelles routes et des capacités accrues sur certaines destinations. Dès le 31 mars, la compagnie aérienne low cost Ryanair vous emmènera vers deux nouvelles destinations inédites pour la saison d’été : elle reliera Pise quatre fois par semaine et poursuivra ses vols débutés cet hiver vers Amman deux fois par semaine. De son côté, TUI fly proposera dans son catalogue Puerto Plata, destination ouverte cet hiver, deux fois par semaine. A noter également que les vols vers Newcastle ont été repris par la compagnie anglaise régionale Loganair, et ce, au rythme de 11 vols hebdomadaires.

Pour certaines destinations, l’offre sera élargie dès le 31 mars. Ainsi, Ryanair desservira Gérone trois fois par semaine et poursuivra cet été ses vols vers Marrakech débutés cet hiver au rythme de trois fois par semaine. De son côté, airBaltic proposera Tallinn trois fois par semaine. La compagnie TAP Air Portugal reliera Porto au rythme de 14 vols par semaine. La ville de Budapest sera elle desservie 12 fois par semaine par LOT Polish Airlines. Enfin, Brussels Airlines poursuivra ses vols, ouverts cet hiver, vers Kiev au rythme de quatre fois par semaine.

Sur le réseau intercontinental, Brussels Airlines proposera plus de vols vers l’Afrique, et va en particulier augmenter la fréquence vers Kinshasa pour offrir un vol quotidien.

Quelques compagnies aériennes mettront en service de plus gros avions sur des destinations intercontinentales. Ainsi, ANA (All Nippon Airways) et Etihad Airways proposeront désormais des Boeing 787-9 pour desservir au quotidien Tokyo et Abu Dhabi, tandis qu’United Airlines effectuera son vol quotidien vers Newark en 787-10.

Sur les destinations européennes et de moyennes distances, quelques compagnies aériennes ont augmenté le nombre de vols ou la capacité en places assises. C’est notamment le cas d’Aeroflot, airBaltic, Air Europa, CSA Czech Airlines, Egyptair, Georgian Airways, Icelandair, SunExpress et Vueling.


Plus de cent de monocouloirs pour Lufthansa ?

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La compagnie aérienne Lufthansa compte annoncer l’année prochaine une « commande à trois chiffres » de monocouloirs, le remplacement de sa flotte devant passer soit par les Airbus A320neo soit par les Boeing 737 MAX.

Après avoir annoncé une commande de vingt A350-900 supplémentaires et de vingt 787-9 Dreamliner dans le cadre de la modernisation de sa flotte, qui verra partir six des de ses quatorze A380 en 2022 et 2023, la compagnie nationale allemande évoque désormais le remplacement de sa flotte moyen-courrier. Et en particulier les Airbus A319 (29 en service) et Bombardier CRJ900 (35 chez CityLine), selon les déclarations de Carsten Spohr, président du directoire et directeur général de Deutsche Lufthansa AG, cité par l’agence Reuters. Les Airbus A220 ne sont pas cités (pour l’instant) par le dirigeant, même si leurs capacités correspondent peu ou prou à celle des avions sortants et qu’ils sont déjà opérés par Swiss International Air Lines.

La famille A320neo semblerait un choix logique pour la compagnie de Star Alliance, qui opère déjà 18 des 115 A320neo commandés (elle attend aussi 41 A321neo). Sa flotte ne compte plus de Boeing 737 depuis fin 2016, après cinquante ans d’histoire commune,  mais le dirigeant évoque tout de même les 737 MAX – concurrence compréhensible pour obtenir les meilleurs prix possibles. Ou peut-être est-ce un signal de sympathie envers le constructeur américain dont les monocouloirs remotorisés sont cloués au sol après deux crashes en cinq mois qui ont fait 346 victimes.

Carsten Spohr souligne d’ailleurs ne « pas avoir perdu sa confiance en Boeing », qui a construit « de merveilleux avions au fil des décennies » ; « je suis sûr qu’ils trouveront une solution aux problèmes actuels », ajoute le dirigeant. Il ne s’avance pas sur la date d’un possible retour dans les airs du 737 MAX, mais reconnait que les régulateurs « en Europe et ailleurs » devraient mener des examens « plus minutieux » sur les processus de certification des avions, y compris pour le 777X dont Lufthansa attend vingt exemplaires.

Classement: la route la plus dense au monde est en Corée du Sud

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Les liaisons aériennes les plus fréquentées au monde se concentrent dans la région Asie-Pacifique, qui en totalise 15 dans le top 20 international et 13 dans le top 20 des liaisons intérieures. La liaison la plus fréquentée de la planète est celle reliant Jeju (CJU) à Séoul (GMP) en Corée du Sud, avec 79.460 vols annuels. En Europe, seules Londres et Amsterdam apparaissent dans les classements d’OAG.

Outre la ligne intérieure entre la capitale et l’île de Corée du Sud, le palmarès publié par OAG montre que pour la seconde année consécutive, la ligne Kuala Lumpur (KUL) – Singapour (SIN) est la liaison internationale la plus fréquentée (30.187 vols annuels), suivie de la ligne Hong Kong (HKG) – Taipei (TPE), forte de 28.447 vols.

Hors Asie, les liaisons internationales les plus fréquentées sont celles reliant New York-LaGuardia (LGA) à Toronto-Pearson (YYZ), et Chicago-O’Hare (ORD) vers le même aéroport canadien. Pour l’Amérique du Nord, Toronto apparaît d’ailleurs dans cinq des liaisons du top 10 des lignes internationales. La liaison Los Angeles (LAX) – San Francisco (SFO) est quant à elle la plus fréquentée en Amérique du Nord et la neuvième au niveau mondial.

Les routes internationales les plus denses relient :

  1. Kuala Lumpur à Singapour
  2. Hong Kong à Taipei
  3. Jakarta à Singapour
  4. Hong Kong à Shanghai
  5. Jakarta à Kuala Lumpur
  6. Séoul à Osaka
  7. LaGuardia (New York) à Toronto
  8. Hong Kong à Séoul
  9. Bangkok à Singapour
  10. Dubaï au Koweït

Londres-Heathrow est le seul hub européen caractérisé par des liaisons (vols en provenance de New York JFK et Dublin) classées dans le top 20 des lignes internationales les plus fréquentées. Sur le continent européen, la liaison Amsterdam (AMS) – Heathrow (LHR) est la troisième liaison internationale la plus fréquentée, totalisant 13.115 vols annuels.

« C’est en Asie que l’on trouve à nouveau les liaisons les plus fréquentées au monde. Outre le rôle dominant joué par Hong Kong, les trois aéroports de Singapour, Kuala Lumpur et Jakarta sont devenus le nouveau « triangle d’or », proposant des avantages comparables à ceux des hubs américains les plus importants que sont Boston, New York et Washington », a déclaré dans un communiqué John Grant, analyste principal chez OAG. « Alors que l’Asie et l’Amérique du Nord occupent les premières places des classements internationaux, la connectivité offerte par l’aéroport de Londres Heathrow demeure déterminante pour le transport aérien international, puisque sept des liaisons long-courriers les plus fréquentées de la région ont cet aéroport pour destination ».

Les routes intérieures les plus denses relient :

  1. Jeju à Séoul, Corée du Sud
  2. Melbourne à Sydney, Australie
  3. Mumbai à New Delhi, Inde
  4. Sao Paulo à Rio de Janeiro, Brésil
  5. Fukuoka à Tokyo, Japon
  6. Hanoi à Ho Chi Minh Ville, Vietnam
  7. Sapporo à Tokyo, Japon
  8. Jakarta à Surabaya, Indonésie
  9. Los Angeles à San Francisco, US
  10. Djeddah à Riyad, Arabie Saoudite

Basée sur les volumes de vols et des renseignements ayant trait aux performances de ponctualité (OTP, on-time performance) et à la fréquence des vols par liaison, à la fois pour les lignes intérieures et internationales, l’analyse complète d’OAG, premier fournisseur mondial de données et d’informations relatives aux voyages, comprend des informations d’ordre régional pour la zone Asie-Pacifique, l’Europe, l’Amérique latine, l’Amérique du Nord et la zone Moyen-Orient/Afrique, classées par catégories de liaisons, à savoir vols de courte distance, moyen-courriers et long-courriers. Pour découvrir l’ensemble des critères d’OAG et obtenir de plus amples informations, accédez ici à l’analyse complète.

XL Airways passe au tarif sans bagage en soute

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La compagnie aérienne XL Airways France lance une nouvelle offre tarifaire incluant un billet sans bagage enregistré sur le long-courrier.

Depuis ce 28 ars 2019, la compagnie française propose une nouvelle offre tarifaire « plus simple, plus flexible et plus personnalisable » : à l’exception des vols au départ/à destination des aéroports de Nice et Jinan (Chine). les passagers auront désormais le choix entre ÉCO BASIC, un tarif sans bagage en soute, et ÉCO PLUS, une offre « tout compris ». Le repas chaud reste inclus, la franchise bagage cabine est doublée et tous les billets deviennent modifiables.

Le tarif ÉCO BASIC est destiné aux passagers soucieux de maîtriser leur budget en voyageant léger. Il comprend un bagage cabine de 10 kg et au moins un repas chaud. Tous les billets, y compris à des tarifs promotionnels, deviennent éligibles à la modification (avec frais). Pour ceux qui préfèrent le « tout compris », l’offre traditionnelle devient ÉCO PLUS et s’enrichit de nouveaux services. Outre un bagage en soute, désormais de 23 kg sur toutes les destinations, le tarif comprend également la présélection d’un siège standard (hublot, central ou couloir). Les conditions de modification sont plus avantageuses et tous les billets deviennent remboursables.

L’introduction de ces nouvelles offres permet à la compagnie d’offrir des tarifs d’appel plus compétitifs, comme par exemple 139 € aller simple vers les Antilles ou 149 € aller simple vers New York en ÉCO BASIC au départ de Paris CDG. « Les habitudes de voyage ont été bouleversées ces dernières années et cette nouvelle politique tarifaire est une réponse aux attentes de nos passagers », explique dans un communiqué Laurent Magnin, Président du Directoire de XL Airways. « Nous leur offrons aujourd’hui la possibilité de pousser plus loin la personnalisation de leur expérience et de créer le voyage qui leur ressemble. Cette tendance de fond anime l’ensemble de notre démarche d’innovation. »

Jusqu’au 15 avril 2019 inclus, tous les bagages supplémentaires sont proposés au tarif promotionnel de 45 €/pièce/vol, dans la limite de 115 kg et 5 pièces par passager (soit jusqu’à 55 € d’économie par bagage). Cette offre est accessible en GDS, auprès du call center de la compagnie et sur le site xl.com

Présidée par Laurent Magnin, CL Airways France emploie 661 collaborateurs et transporte chaque année près de 800.000 passagers. Basée à Roissy – Charles de Gaulle, elle exploite une flotte constituée d’Airbus A330-300 et -200. Au départ de CDG, XL Airways France dessert en long-courrier la Chine (Jinan), les Etats-Unis (New York, Miami, San Francisco et Los Angeles), les Antilles (Guadeloupe et Martinique, également au départ de 2 régions), la République dominicaine (Punta Cana), le Mexique (Cancún), Cuba (Varadero), et La Réunion (Saint-Denis), également desservie depuis Lyon et Marseille.

Aéroports français : le meilleur et le pire des perturbations

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Un classement des aéroports français en termes d’annulations et de retards des vols pour le premier trimestre 2019, établi par Flightright, récompense les plateformes de Corse et de Nouvelle Aquitaine, tandis que Roissy, les Alpes et les Antilles font figure de plus mauvais élèves.

Flightright, spécialiste des droits des passagers européens, dresse le bilan du Top / Flop des plateformes tricolores au premier trimestre qui vient de s’achever. Pour les retards, on retrouve en tête d’affiche Poitiers-Biard (3,2%), Calvi-Sainte Catherine (4,1%), La Rochelle-Île de Ré (4,5%), Bastia-Poretta (6,2%) et Pau-Pyrénées (6,3%) qui font preuve « d’une ponctualité exemplaire ».  Pau s’en sort particulièrement bien malgré l’afflux exceptionnel de passagers lié à la fermeture temporaire de l’aéroport de Biarritz-Pays Basque.

Dans le Flop 5 des retards, les Rhône-Alpes, l’Île-de-France et l’Outre-Mer figurent parmi les mauvais élèves. Les aéroports alpins de Chambéry-Savoie Mont Blanc et Grenoble-Alpes-Isère subissent de plein fouet la grève du zèle des douaniers et affichent des taux de retards majeurs avec respectivement 52,7% et 29,3%. L’aéroport de la capitale, Paris-Charles de Gaulle, subit également la grève des douaniers et affiche un taux de retard de 19,8%. Enfin, les aéroports de Guadeloupe-Pôle Caraïbes (27,7%) et de Martinique-Aimé Césaire (25,8%) clôturent ce Flop.

Dans le Top 5 des aéroports ayant subi le moins d’annulations, on retrouve l’aéroport de Martinique-Aimé Césaire (0,2%) suivi de Perpignan-Rivesaltes (0,3%). A l’instar de Bastia qui se veut exemplaire sur la ponctualité, Ajaccio-Napoléon Bonaparte montre l’exemple avec son taux d’annulation (0,4%) et se place en troisième place du classement. Enfin, l’aéroport de Rodez-Aveyron (0,5%) clôture ce classement.

Flightright note que si l’aéroport de Chambéry figure parmi les mauvais élèves question retards, il se veut en revanche exemplaire question annulations avec un taux de 0,4%, se retrouvant ainsi à ex-aequo avec Ajaccio. De même, l’aéroport de Fort-de-France qui occupe l’avant dernière place des aéroports affichant le plus de retards, rafle en revanche la première place de ce Top 5 affichant un taux d’annulation de seulement 0,2%.

A l’autre bout du classement des annulations, certains aéroports de Bretagne, Normandie, de Nouvelle Aquitaine, d’Occitanie et du Grand Est « ne brillent pas ». Sur la première marche du podium, on retrouve l’aéroport de Quimper-Cornouaille qui comptabilise 6,6% d’annulations. Il est suivi des aéroports de Castres-Mazamet (5,5%), de Caen-Carpiquet (5,5%), de Metz-Nancy-Lorraine (4,4%) et de Brive-Vallée de la Dordogne (4,2%).

Même si la ponctualité de certains aéroports français « comme ceux de Grenoble et Chambéry laisse à désirer ce trimestre, ce début d’année a été bien plus calme qu’en 2018 pour le ciel français », souligne dans un communiqué Sebastian Legler, Président Directeur Général de Flightright. Il ajoute : « nous constatons un taux d’annulations de vols moitié moins élevé qu’au premier trimestre 2018, et une diminution de 11,4% des retards. Ce sont des chiffres qui vont probablement augmenter car les problèmes liés au contrôle du trafic aérien n’ont pas été réglés et de nouveaux mouvements sociaux sont également à prévoir. Les retards seront donc nombreux cette année, en particulier cet été ».

Sources : « les chiffres et informations présentées proviennent de la base de données Flightright sur une période allant du 01/01/2019 au 15/03/2019. Ils comptabilisent les retards de 15 minutes et plus ainsi que les annulations. Seuls les aéroports ayant enregistré 150 vols et plus ont été retenus. Toutes les informations sont basées sur les données dont nous disposons. Les données sont fiables, mais ne prétendent pas être absolument complètes. Afin de garantir la comparabilité des résultats, seuls les aéroports ayant des volumes de vols comparables ont été inclus dans les classements respectifs »

©Yann-2986

Ryanair ouvre un Luxembourg – Budapest

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La compagnie aérienne low cost Ryanair lancera à l’automne une nouvelle liaison entre Luxembourg et Budapest, sa septième nouveauté de l’année dans le Grand Duché.

A partir du 29 octobre 2019, la spécialiste irlandaise du vol pas cher proposera trois vols par semaine entre l’aéroport de Luxembourg-Findel et sa base à Budapest-Ferenc Liszt, opérés en Boeing 737-800 de 189 places. Les départs sont programmés mardi, jeudi et samedi à 9h55 pour arriver à 11h50, les vols « retour » quittant la Hongrie à 7h30 pour se poser à 9h20. Ryanair sera sans concurrence sur cette ligne, sa quatorzième vers le Luxembourg.

La low cost a déjà annoncé pour cette année quatre nouvelles destinations au Findel, Berlin-Tegel, Edimbourg, Toulouse (fin octobre) et Malte, plus deux routes désormais opérées toute l’année, vers Dublin et Séville. Ses autres lignes sont à destination de Milan-Bergame, Lisbonne, Porto, Barcelone, Madrid et Palma de Majorque. Ryanair dessert le Luxembourg depuis septembre 2016 ; elle prévoit d’y transporter près de 540.000 passagers cette année.

La base de Budapest recevra de son côté l’automne prochain cinq autres nouvelles lignes, vers Tel Aviv en Israël, Catane en Italie, Göteborg en Suède, Lappeenranta en Finlande et Poznan en Pologne, avec deux à trois rotations hebdomadaires chacune. De quoi porter le réseau de Ryanair dans la capitale hongroise à 46 routes durant le prochain programme hivernal, avec 190 vols par semaine qui devraient accueillir un trafic en hausse de 24% à 3,2 millions de passagers.

Le Londres-Perth direct de Qantas dépasse les attentes et bat des records

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Des records de vitesse, une forte demande des clients et une croissance du tourisme sont quelques-uns des résultats des 12 mois d’opérations par la compagnie aérienne Qantas de sa liaison « historique » sans escale entre Perth et Londres.

En visite en Australie Occidentale pour marquer le premier anniversaire de la ligne, la seule directe entre l’Europe et l’Australie, le PDG du groupe Qantas Alan Joyce a publié un bilan démontrant les performances du vol entre Londres-Heathrow et l’aéroport de Perth, inauguré le 24 mars 2018. Les statistiques qui en ressortent, issues de l’analyse indépendante réalisée par Deloitte Access Economics, ont révélé que le service entre les deux villes, effectué en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 42 passagers en classe Affaires, 28 en Premium et 166 en Economie, avait au cours de sa première année :

  • Contribué, avec 71% des visiteurs internationaux qui ont choisi de faire escale à Perth, à plus de 1,1 million de nuitées dans l’Etat de l’Australie de l’Ouest.
  • Généré plus de 100 millions de dollars en promotion gratuite de la destination, en raison de l’intérêt mondial pour cette nouvelle liaison, et notamment de l’Australie de l’Ouest.

Près de 60% des passagers de la liaison Londres – Perth sont de nationalité australienne, précise le communiqué de la compagnie de l’alliance Oneworld ; les résidents du Royaume-Uni représentent 31% des passagers. Qantas a constaté une augmentation de 30% du nombre total de passagers voyageant entre Londres et l’Australie via Perth, ainsi qu’une augmentation de 7% du nombre de visiteurs britanniques se rendant à Perth. Grâce à une forte demande client, le coefficient d’occupation moyen a atteint 94% dès la première année. La durée moyenne du vol entre Londres et Perth est de 16 heures et 5 minutes, le vol le plus rapide ayant été effectué en 15 heures et 15 minutes. Dans les menus anti-décalage horaires proposés par Qantas, les repas les plus populaires en classe Affaires sont le Cone Bay Barramundi et le Beef and Yorkshire Pudding ; en Classe Economique, c’est la tourte à la viande de Bœuf sauce Guinness avec sa purée de pommes de terre qui est plébiscitée par les clients.

Alan Joyce a déclaré : « Il y avait beaucoup d’attentes autour de ce vol, tant au sein de Qantas qu’auprès du grand public, et honnêtement, elles ont été dépassées. Un an d’exploitation de cette liaison montre qu’un hub en Australie de l’Ouest reliant l’Australie au reste du monde fonctionne très bien. Des clients venant de la côte est australienne prennent ce vol et l’accès à l’Australie pour les européens a été grandement facilité ». Quasiment tous les vols sont complets, a-t-il ajouté, et la ligne s’est avérée « rentable presque immédiatement, ce qui est rare pour une nouvelle liaison, en raison des coûts de lancement et du temps nécessaire pour générer la demande ». Le travail consacré à la gestion du décalage horaire et à la conception d’une cabine confortable pour les passagers « a porté ses fruits. C’est le vol le plus long de tout notre réseau, mais il enregistre le plus haut niveau de satisfaction client », conclut le dirigeant.

Le PDG a aussi souligné qu’il y avait eu plusieurs bonnes surprises au cours de ces 12 derniers mois, qui seront utiles à la planification d’autres vols très long-courriers : « L’espace de yoga installé dans notre nouveau salon à Perth a été utilisé par plus de 80% des usagers, ce qui est beaucoup plus que prévu ». Qantas n’avait en outre pas prévu de battre aussi régulièrement des records de vitesse dans les deux sens : le vol le plus rapide est arrivé à Perth en provenance de Londres avec une heure d’avance sur l’horaire prévu, « grâce à des vents favorables et à notre nouveau système de planification de vol ». Et malgré tous les défis techniques et une logistique complexe associés à cette rotation, il n’y a eu que quatre vols annulés sur les 720 services planifiés, pour un taux de fiabilité de 99,5% ; « tout le mérite revient aux centaines d’employés Qantas qui œuvrent chaque jour en coulisses pour que tout fonctionne sans heurts ».

La rotation Perth – Londres en chiffres :

*Plus de 150.000 passagers transportés au cours de la première année d’opération.
*59% des passagers sont de nationalité australienne, 31% sont de nationalité britannique et 7% sont issus d’états européens (Irlande, France, etc).
*Il s’agit du vol le plus long du réseau Qantas, bénéficiant du plus haut taux de satisfaction client.
*L’appareil parcourt environ 14 000 km par sens, soit un total de 10,2 millions de kilomètres parcourus au cours des 12 derniers mois.
*Plus de 450.000 repas ont été servis à bord.
*Plus de 42.000 « Tim Tams » ont été dégustés.
*Les vins australiens sont particulièrement plébiscités : le vin blanc rencontre un grand succès en classe Economique, mais le vin rouge lui est préféré dans les classes Affaires et Premium Economique.
*Le film le plus regardé est Mission Impossible: Fallout.
*Les séries télévisées rencontrent un franc succès. Les trois séries les plus visionnées sont Ballers, Billions et Modern Family.

Rappelons que les 14.498 kilomètres franchis d’une seule traite font de cette route la plus longue du réseau de Qantas, devant son propre Sydney – Dallas opéré en Airbus A380, et la quatrième plus longue au monde derrière le Singapour – Newark de Singapore Airlines en A350-900ULR, le Doha – Auckland de Qatar Airways en 777-200LR et le Dubaï – Auckland d’Emirates Airlines en A380.

Faillites dans le ciel européen : au tour de WOW Air

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La compagnie aérienne low cost WOW Air a mis fin à ses opérations jeudi, laissant des milliers de passagers bloqués sur les deux rives de l’Atlantique. Bulgaria Eagle en a fait de même après la faillite plus tôt cette semaine de sa maison-mère Germania.

L’annonce le 28 mars 2019 de la faillite de la spécialiste  islandaise du vol pas cher basée à l’aéroport de Reykjavik-Keflavik, où une trentaine de vols ont été annulés y compris vers et depuis Paris et Montréal, n’est pas une grande surprise après les renoncements successifs des investisseurs potentiels Icelandair et Indigo Partners. WOW Air a tout d’abord « suspendu » tous les vols hier le temps d’une dernière tentative pour trouver un financement, puis a finalement expliqué avoir « cessé ses activités ». Dans un courrier envoyé à ses quelque 1000 employés, le CEO Skuli Mogensen a déclaré : « je ne me pardonnerai jamais de ne pas avoir agi plus tôt, car il est évident que WOW est une compagnie aérienne incroyable et que nous étions sur la bonne voie pour faire à nouveau de grandes choses ». Sur les neuf premiers mois de 2018, la low cost affichait une perte avant impôts de près de 42 millions de dollars ; elle avait bien trouvé un accord avec les créanciers sur une restructuration incluant la transformation en actions 49% de sa dette (42 millions au total également), mais n’avait pas de solution pour les 51% restant.

Pour les quelques 4000 passagers bloqués en Islande et dans 27 aéroports d’Europe et d’Amérique du nord, WOW air a expliqué que ceux « dont le billet a été payé avec une carte de crédit sont invités à contacter leur société de carte de crédit pour vérifier si un remboursement du prix du billet sera émis. Les passagers qui ont acheté leur billet auprès d’un agent de voyages dans l’Espace économique européen dans le cadre d’un forfait comprenant vols, hébergement et autres services sont « protégés par la directive voyages à forfait » ; il leur est conseillé de contacter leur agent de voyages pour organiser un autre vol. Les passagers ayant acheté une assurance voyage, ou ceux dont la carte de crédit inclut une telle protection, peuvent être en droit de réclamer une indemnisation et une assistance en raison de retards ou de perturbations du voyage ; « cependant, cette compensation est souvent limitée », souligne la low cost. Qui souligne que ses passagers peuvent également avoir droit à une indemnisation de sa part, « notamment conformément à la réglementation européenne sur les droits des passagers aériens. En cas de faillite, les réclamations doivent être adressées à l’administrateur / liquidateur ».

Des « tarifs d’assistance » ont immédiatement été proposés par plusieurs autres compagnies aériennes, à commencer par XL Airways France qui met en place des mesures exceptionnelles pour les titulaires de billets WOW AIR sur la ligne Paris – New York. « Pour des voyages du 6 avril (reprise des vols XL Airways entre Paris et New York) au 30 avril 2019, les passagers impactés pourront voyager en liste d’attente au prix unique de 100 € TTC/vol. Pour des voyages du 1er mai au 28 juin (dernier retour), ils pourront bénéficier de tarifs remisés jusqu’à 30% par rapport au tarif public disponible aux dates souhaitées. Ces rescue fares sont disponibles au départ de Paris comme au départ de New York, en aller simple ou en aller/retour. Les réservations sont à effectuer auprès des centres d’appel de la compagnie : en France : 0 892 692 123 (0,35 €/min  + coût de l’appel), ou aux Etats-Unis : +1 877 496 9889. Cette offre est soumise à la présentation des billets électroniques WOW AIR valables pour des voyages au-delà du 28 mars 2019 ». Icelandair ainsi que les low cost easyJet, Norwegian et Wizz Air ont également mis en place des solutions tarifaires pour venir en aide aux clients de WOW air.

L’arrêt des opérations de la compagnie islandaise est aussi une (petite) mauvaise nouvelle pour Airbus, qui équipait toute sa flotte : WOW Air n’opérait plus hier qu’un A320neo, huit A321 et deux A321neo – contre vingt avions en novembre dernier. Elle avait en particulier vendu quatre A321 à Air Canada, et retourné deux A320 et deux A330-300 à la société de leasing Avolon, chez laquelle la low cost avait commandé quatre A330neo.

Cette faillite fait suite à celles d’Air Berlin et Niki, Primera Air, VLM Airlines, SkyWork Airlines, Cobalt Air, Small Planet Airlines et Azur Air entre autres ; et elle intervient dans la même semaine que celle de Germania, dont la filiale Bulgarian Eagle basée à Sofia a finalement cessé les opérations hier (la compagnie suisse Germania Flug AG n’est pas affectée).


Air Tahiti Nui déploie son Dreamliner depuis Paris

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La compagnie aérienne Air Tahiti Nui déploie depuis jeudi son Boeing 787-9 Dreamliner sur la ligne reliant Paris à Papeete via Los Angeles.

Un vol « inaugural » a été organisé le 26 mars 2019 par la compagnie basée à Papeete-Faa’a jusqu’à l’aéroport de Paris-CDG pour présenter à « ses partenaires du tourisme et du transport aérien – tour opérateurs, agents de voyages, journalistes et prestataires aériens » son 787-9, configuré pour accueillir 30 passagers en classe Affaires, 32 en Premium « Moana » et 232 en Economie, soit 294 places au total dans de nouvelles cabines. Air Tahiti Nui opère deux des quatre Dreamliner attendus (ceux pris en leasing chez ALC), les deux derniers achetés directement chez Boeing devant être livrés d’ici aout prochain ; elle opèrera alors tous ses vols entre l’hexagone et l’archipel de l’océan Pacifique en 787-9.

ATN propose des vols tous les jours sauf mardi et jeudi entre Paris et Papeete via Los Angeles, le premier vol commercial du 787 au départ de Pris ayant eu lieu jeudi. Elle partage ses codes avec Air France sur cette route, face à la low cost French bee (via San Francisco).

Les trois A340-300 d’Air Thaiti Nui (32+264) doivent sortir de la flotte d’ici la fin de l’année. D’une moyenne d’âge de plus de 16 ans, les quadriréacteurs seront revendus et démontés pour fournir des pièces détachées.

©Arnaud Gaulupeau

©Arnaud Gaulupeau

Air France : Quito toute l’année et nouvelle trousse Kids

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La compagnie aérienne Air France lancera en mai une nouvelle liaison entre Paris et Quito, opérée initialement par Joon, et la prolongera durant la prochaine saison hivernale. Les enfants âgés de 5 à 11 ans auront droit dès le mois prochain à une nouvelle trousse Kids.

La desserte de la capitale de l’Equateur débutera le 14 mai 2019 au départ de l’aéroport de Paris-CDG, avec trois vols par semaine opérés par la filiale à coûts réduits en Airbus A340-300 pouvant accueillir 30 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 227 en Economie. Puis Air France prendra le relais vers Quito-Mariscal Sucre le 26 juin mai, ses A340-300 décollant toujours lundi, jeudi et samedi à 13h10 pour arriver à 18h10, et repartant à 20h10 pour se poser le lendemain à 14h20.

A compter du 26 octobre, la compagnie de l’alliance SkyTeam déploiera sur cet axe sans concurrence un Boeing 787-9 Dreamliner (30+21+225), avec des vols déplacés aux mardi, vendredi et dimanche : départs de CDG à 13h10 (arrivée à 19h20) et retour de Quito à 21h20 (arrivée le lendemain à 14h20). Air France rappelle que cette nouvelle destination est complémentaire à l’offre de sa sœur KLM Royal Dutch Airlines, qui propose un vol quotidien entre Amsterdam et Quito opéré en 777-200ER pour la saison été 2019.

« Située à plus de 2 850 m de hauteur et fondée sur les ruines d’une cité inca, la capitale de l’Equateur abrite de nombreux trésors. Son centre historique, le mieux préservé d’Amérique latine, est le premier à figurer au patrimoine mondial de l’Unesco. De la place de l’Indépendance à la place San Francisco, rien de mieux que se perdre dans les rues étroites et colorées pour découvrir le vieux Quito. Besoin de prendre de la hauteur ? La colline du Panecillo, qui trône au milieu de la ville, offre une vue imprenable. Encore plus haut ? Quito, bordée par les Andes, est aussi le point de départ d’escapades inoubliables au cœur des volcans, la porte d’entrée de balades au milieu de la luxuriante Amazonie et l’occasion de partir à la découverte des îles Galápagos et de ses espèces protégées ».

A compter du mois prochain, Air France proposera d’autre part un nouveau modèle de sa trousse « Kids » à bord de ses vols long-courriers. Cette nouvelle trousse « aux couleurs acidulées » est offerte par les membres d’équipage à chaque enfant âgé de 5 à 11 ans. Elle contient de nombreuses surprises à réutiliser et à collectionner après le voyage : une carte postale à colorier ; une réglette ; un carnet d’activité ; un porte clé ; 5 crayons de couleurs ; et un « kumihimo », kit de tressage circulaire idéal pour réaliser des tours de magie. Pratique, cette trousse se transforme également en petit coussin une fois gonflée pour accompagner les enfants tout l’été.

Les enfants sont particulièrement curieux lorsqu’ils voyagent. Pour répondre à leurs nombreuses interrogations, Air France a créé le mini site questionsareactions.fr. Disponible à tout moment, il permet de découvrir de façon ludique près de 100 questions d’enfants et autant de réponses données par les personnelles d’Air France. Ingénieurs, agents de piste, directeur général, hôtesses et stewards, pilotes, et bien d’autres se sont prêtés au jeu et dévoilent, pour les petits globe-trotteurs, les secrets de leur métier. « Dévouée au bien-être des familles qui voyagent sur ses lignes », Air France a depuis toujours à cœur d’offrir une expérience ludique aux enfants. Pour faire de cette expérience un moment unique, la compagnie comble les 1.400.000 petits passagers qu’elle transporte chaque année et leurs parents de grandes attentions, dès la réservation jusqu’au retour à la maison. L’offre « Kids » d’Air France dédiée aux petits voyageurs propose notamment des trousses de jeux à bord, des programmes de divertissement sur-mesure et des menus gourmands sur les vols long-courriers. Pour les enfants voyageant seuls, l’offre « Kids Solo » accompagne également petits et grands. En savoir plus sur les produits et services Kids et Kids Solo d’Air France dédiés aux enfants et aux bébés.

Turkish Airlines et grand travaux à Bordeaux

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La compagnie aérienne Turkish Airlines proposera cet été jusqu’à sept vols par semaine entre Istanbul et Bordeaux, où sont lancés les premiers grands chantiers de constructions du son nouveau plan d’investissement dont la future jetée internationale Satellite 3.

Du 31 mars au 24 juin 2019, la compagnie nationale turque proposera 5 vols par semaine (tous les jours sauf mardi et vendredi), puis sept jusqu’au 27 septembre entre sa base à Istanbul et l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, une ligne inaugurée en juin 2014 et opérée en Boeing 737-900ER (16 sièges en classe Affaires, 135 en Economie). Turkish Airlines reste sans concurrence sur la ligne qui retrouvera cinq rotations hebdomadaires fin septembre, puis quatre lors de la saison hiver à compter du 28 octobre (lundi, mercredi, vendredi et dimanche).

La compagnie de Star Alliance rappelle dans un communiqué qu’elle connecte les voyageurs de plus de 306 destinations dans 124 pays via son hub d’Istanbul, dont des destinations prisées « en Asie, comme le Vietnam, la Thaïlande, les Philippines, le Sri Lanka et Bali, des îles de l’Océan Indien avec l’Ile Maurice, les Seychelles ou les Maldives » mais aussi en Afrique. Pour les passagers en correspondance « qui ont des escales plus longues », une chambre d’hôtel, un diner et les transferts depuis l’aéroport sont pris en charge par Turkish Airlines leur permettant une visite des sites culturels d’İstanbul en bus, en présence d’un guide.

L’ensemble des vols de Turkish Airlines seront « déménagés » d’Atatürk vers le nouvel aéroport d’Istanbul du vendredi 5 au samedi 6 avril. Le transfert des opérations durera 45 heures au total, et se terminera dans samedi à 23h59, dans une opération « unique en son genre dans l’histoire de l’aviation mondiale ». Afin de mener à bien ce déménagement conformément aux plans antérieurs, les deux aéroports Atatürk et Istanbul n’accueilleront aucun vol le samedi 6 avril entre 2h00 et 14h00. « Grâce à son emplacement stratégique au croisement entre l’est et l’ouest, ce nouvel aéroport présente un énorme potentiel pour la compagnie Turque et l’industrie aéronautique mondiale » ; il accueillera 200 millions de passagers par an.

©Dufon Architectes

Dans le cadre de son plan d’investissements à l’horizon 2023, la Société Aéroport de Bordeaux-Mérignac, gestionnaire de la plateforme aéroportuaire, lance les grands travaux neufs qui « structureront son évolution, et renforceront un impact économique positif sur sa zone d’influence pour les années à venir ». De 6,8 millions en 2018, le nombre de voyageurs accueillis annuellement à l’Aéroport de Bordeaux devrait atteindre 10 millions en 2023. Au cœur de l’Opération d’Intérêt Métropolitain Bordeaux-Aéroparc où il se situe, 10.000 emplois devraient être créés d’ici 2030. Ces perspectives « soutenues par un réseau aérien en fort développement » ont conduit la société aéroportuaire à engager un plan d’investissements de 140 millions d’euros pour la période 2018-2023. Les grands projets qui en découlent dessinent le nouveau visage de l’aéroport à cette échéance : capacitaire, confortable, accessible et plus intégré encore aux enjeux de son territoire.

Le programme d’investissement aéroportuaire comporte la construction de plusieurs grandes infrastructures, dont trois dédiées à l’accueil des passagers : la nouvelle jetée internationale « Satellite 3 » dans le hall A, l’extension et une reconfiguration complète du terminal low cost « billi » « qui s’apparente à une véritable construction neuve », puis un grand terminal de jonction des halls A et B qui parachèvera le plan en 2023. Dans le cadre du projet qui s’achèvera en 2021, avec l’ouverture d’un terminal low cost entièrement redimensionné, « billi » fait l’objet dès ce printemps 2019 d’un chantier intermédiaire d’extension et d’automatisation de toute la chaîne de dépose, d’enregistrement, d’acheminement et de contrôle des bagages de soute.

La construction du « Satellite 3 » sera lancée en avril 2019, avec un objectif de livraison pour l’été 2020. Réalisé dans l’objectif général d’augmentation de capacité et de fluidification des flux internationaux au sein du hall A soumis au contrôle transfrontière, ce nouveau bâtiment doit permettre l’acheminement simultané des voyageurs au départ de ses quatre salles d’embarquement, et celui des passagers débarquant vers les aubettes de contrôle, avec une capacité annuelle de 2,5 à 3 millions de personnes. Préambule à sa construction, un chantier d’agrandissement et de modernisation de la zone de contrôle d’accès au départ du hall A, se déroule actuellement. Il offrira une capacité de traitement de 40% supérieure à celle d’aujourd’hui, dès l’été 2019. A cette même période, des travaux de rénovation et d’extension des chaussées aéronautiques qui font face à la future jetée seront entrepris, pour créer deux postes de stationnement d’avions supplémentaires, portant à cinq le nombre d’escales traitées simultanément sur cette zone, et un total de 35 postes avions dès 2021.

Hors du périmètre d’investissement de la société aéroportuaire, le programme du futur pôle tertiaire et hôtelier de l’aéroport « 45ème Parallèle », placé sous la Maîtrise d’Ouvrage de la société Nexity dans le cadre d’une autorisation d’occupation temporaire, vient d’entamer la réalisation de sa première tranche, avec les travaux de viabilisation, de voiries et réseaux.

Alors que se déroule actuellement la première phase d’extension du parc longue durée « P4 » (+900 places), dans le cadre du redimensionnement de l’offre de stationnement, le projet livre dès ce premier trimestre, en front des aérogares, un parc P1/P2 entièrement rénové avec un niveau de service revu nettement à la hausse. Il comprend notamment l’affichage dynamique des places disponibles, l’ouverture automatique en entrée et sortie pour les abonnés et les réservations en ligne, des cheminements piétons abrités, dans un environnement à la signalétique entièrement repensée. Ces services interviennent quelques mois après la mise en service de bornes de recharge gratuites pour les véhicules électriques.

Enfin, alors que les premiers travaux de libération des emprises nécessaires à l’insertion du tramway ont débuté en 2018, les projets du schéma d’amélioration globale de l’accessibilité aéroportuaire entrent dans une phase plus active : pour ouvrir la voie au Technobus dès 2019 et au Tramway en 2022, les chantiers de dévoiement de réseaux et de modification des linéaires routiers longeant les aérogares auront lieu au second semestre 2019. Ces aménagements seront mis en œuvre par la société aéroportuaire, en synergie avec la Maîtrise d’Ouvrage de Bordeaux Métropole.

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Boeing : poursuite d’une famille de victime, condamnation de l’OMC

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La famille d’une victime du crash d’Ethiopian Airlines poursuit Boeing devant la justice à Chicago, l’accusant d’avoir mis sur le marché un 737 MAX au système de contrôle défectueux. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a de son côté jugé en faveur de l’Union européenne dans le dossier des subventions, une « victoire majeure » pour Airbus.

La famille de l’employé des Nations Unies rwandais Jackson Musoni, tué dans le crash du vol ET302 d’Ethiopian Airlines (qui a entrainé la mort des 157 personnes à bord il y a presque trois semaines), a déposé plainte le 28 mars 2019 devant le tribunal fédéral de Chicago – où sont déjà examinés une trentaine de dossiers de victimes du crash de Lion Air en Indonésie en octobre dernier. Sans surprise, les plaignants mettent en cause le Boeing 737 MAX impliqué dans les deux accidents : la plainte déclare que l’accident du 10 mars produite a été cause « entre autres choses parce que Boeing a conçu de manière défectueuse un nouveau système de contrôle de vol pour le Boeing 737 Max 8, qui pousse automatiquement et à tort le nez de l’aéronef ». Selon leur avocat Steve Marks, le constructeur « connaissant tous les rapports faisant état de conditions dangereuses et de l’accident précédent ayant tué plus de 150 personnes, aurait dû prendre des mesures pour protéger le public voyageur ». Cet accident « est arrivé alors qu’il n’aurait jamais dû arriver », a-t-il ajouté. Cette plainte serait la première déposée aux Etats-Unis après le crash d’Ethiopian Airlines selon la presse américaine ; Boeing n’a pas commenté.

La poursuite a été intentée au lendemain de la présentation par le constructeur américain de la mise à jour du système MCAS qui va être proposée à la FAA, afin de mettre fin à l’immobilisation des 371 MAX 8 et MAX 9 déjà mis en service dans le monde – et de reprendre les livraisons. La formation des pilotes va également être modifiée, même si elle ne demandera toujours pas de passage par le simulateur de vol – un argument économique de poids en faveur du 737 MAX pour les compagnies aériennes souhaitant remplacer leurs 737 NG, et qui pourraient être tentées par la famille Airbus A320neo.

Boeing a subi un autre revers jeudi, venu cette fois de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) : l’Organe d’appel de l’OMC a confirmé que les États-Unis « n’ont pas retiré les subventions accordées à Boeing par les autorités fédérales, des États et les autorités locales des États-Unis et n’ont pas remédié au préjudice que ces subventions ont causé à Airbus ». L’Organe d’appel a rejeté chacun des arguments avancés par les États-Unis et il a pris en compte tous les points juridiques de l’Union européenne, selon le communiqué de cette dernière et d’Airbus. En outre, la plus haute juridiction de l’OMC a également qualifié un certain nombre d’autres programmes fédéraux et des États américains « de subventions illégales, et même de subventions prohibées, comme dans le cas du régime FSC (Foreign Sales Corporation) », ce qui représente « une victoire majeure pour l’UE ». Ce rapport demande aux États-Unis et à Boeing de « prendre d’autres mesures » en vue de la mise en conformité ; en l’absence de toute réaction de leur part, l’Union européenne aura la possibilité de demander l’adoption de contre-mesures à l’encontre des importations de produits américains.

« Pour l’UE et Airbus, il s’agit là d’une nette victoire qui confirme notre position selon laquelle Boeing, tout en pointant du doigt Airbus, n’a pris aucune mesure pour se conformer à ses obligations envers l’OMC, contrairement à Airbus et à l’UE. Au vu de ce rapport préjudiciable, Boeing ne peut plus continuer à nier qu’il perçoit des subventions illégales massives de la part du gouvernement des États-Unis. Autrement dit, en l’absence de règlement, les États-Unis seront tenus de payer – à perpétuité – plusieurs milliards du fait de l’application de sanctions annuelles pour chaque programme Boeing en exploitation, alors que l’UE ne serait confrontée, dans le pire des cas, qu’à des problèmes mineurs », affirme John Harrison, General Counsel d’Airbus. « Nous espérons que ces conclusions inciteront les États-Unis et Boeing à progresser de manière constructive pour régler ce différend de longue date et à se joindre à nous pour œuvrer à instaurer un environnement commercial équitable. En l’absence d’une approche constructive, l’UE disposera désormais d’arguments juridiques très solides pour passer aux contre-mesures », a-t-il ajouté.

Boeing a de son côté déclaré que l’OMC avait rejeté « toute allégation de subventions illégales à Boeing à la seule exception d’une mesure – la taxe de commerce et d’occupation de l’État de Washington ». Vu de l’autre côté de l’Atlantique, la décision est limitée : à l’exception du programme fiscal relativement limité de cet Etat (une centaine de millions de dollars), la décision de l’OMC ne permettrait pas à l’UE de réclamer des dommages et intérêts à un arbitre. Le niveau de rétorsion que l’Europe serait en mesure d’imposer aux biens et services américains repose sur le préjudice causé à Airbus plutôt que sur le montant de l’aide accordée à son rival américain ; les deux parties vont donc continuer à se battre sur les montants concernés.

Pour résumer ce conflit interminable qui semble ne servir que les politiciens et les avocats des deux côtés de l’Atlantique : depuis 2004, l’OMC a évalué à 26 milliards de dollars le montant des aides illégales perçues par Boeing, et à 22 milliards de dollars celle reçues par Airbus. Aucun n’a remboursé quoique ce soit – et aucun n’est prêt à lancer une guerre commerciale, vu les intérêts croisés sur le plan industriel de l’aéronautique américaine et européenne…

Classement des aéroports 2019 : Singapour toujours selon Skytrax

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L’aéroport de Singapour-Changi a conservé pour la septième année consécutive sa première place au palmarès 2019 des World Airport Awards de Skytrax, devant Tokyo-Haneda et Séoul. Seulement trois plateformes européennes finissent dans le Top Ten, mais Paris-CDG gagne 7 places pour se retrouver 30eme.

L’aéroport singapourien précède dans le classement 2019 de Skytrax les aéroports de Tokyo-Haneda et Seoul-Incheon (qui échangent leurs places précédentes), puis Doha-Hamad International et Hong Kong-Chek Lap Kok qui en font de même. La sixième place revient à l’aéroport de Nagoya-Chubu Centrair, devant Munich, Londres-Heathrow, Tokyo-Narita et Zurich-Kloten. Soit peu de changement parmi les dix meilleurs aéroports au monde déjà récompensés l’année dernière, seul Narita faisant son entrée dans le Top Ten. Le classement de Skytrax porte sur 100 plateformes, parmi lesquelles on retrouve entres autres Francfort (12e, -2), Amsterdam (14e, -2), Copenhague (15e, +4), Vancouver (17e, -3), Vienne (19e, -2) ou Helsinki (20e, -4). Paris-CDG est classé en 3àeme position après avoir été 37e en 2018 et 32eme un an plus tôt ; Montréal-Pierre Elliott Trudeau progresse de 5 places à la 62eme, Luxembourg-Findel de 7 (95e), tandis que ni Bruxelles ni Genève ne figurent dans la liste des cent.

Les progressions les plus fulgurantes dans ce palmarès 2019 de Skytrax : Changsha-Huanghua gagne 89 places à la 99eme, et Guangzhou-Baiyun passe de la 104eme à la 39eme place en un an, tandis que parmi les forts reculs on retiendra Bangkok-Suvarnabhumi (46e, -10) et Toronto-Pearson (50e, -9). L’aéroport d’Afrique le mieux classé est celui du Cap (22e), celui de l’île Maurice gagnant 4 places à la 94eme.

Parmi les multiples palmarès dévoilés le 27 mars 2019 par Skytrax, on retiendra celui des aéroports par régions : Paris-Charles de Gaulle est quatrième en Europe de l’ouest que Nice-Côte d’Azur apparait en huitième position en Europe du Sud, et Luxembourg neuvième en Europe centrale… Le classement pour le meilleur personnel d’aéroport couronne Tokyo-Narita et sept autres plateformes asiatiques,  Vienne et Munich fermant le Top 10. Enfin côté shopping, Heathrow finit devant Hong Kong, Séoul et Singapour (Paris-CDG étant classé septième).

Les World Airport Awards 2019 de Skytrax sont basés sur 13,73 millions de questionnaires complétés par des clients de plus de 100 nationalités. L’enquête couvre plus de 500 aéroports et évalue les expériences des voyageurs dans différents services aéroportuaires et indicateurs clés de performance des produits: enregistrement, arrivée, transfert, magasinage, sécurité et immigration jusqu’au départ à la porte d’embarquement.

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